Mardi soir, le PSG va peut-être livrer son plus grand combat depuis le début de la saison sur le terrain du Bayern. Un sacré défi, mais qui ne fait pas peur à Luis Enrique. L’entraineur espagnol s’est même dit plutôt optimiste en vue de ce choc par rapport à ce qu’il perçoit de ses hommes.
Luis Enrique croit en ses hommes
« La confiance que je peux acquérir, je l’acquiers chaque semaine grâce à mes joueurs quand je les vois s’entrainer », a-t-il clamé dès l’entame de la conférence de presse. Tout en se disant confiant, le technicien asturien a reconnu qu’il faudra montrer plus que d’habitude pur revenir avec un résultat positif de l’Allianz Stadium : « On a déjà 16 matches joués cete saison, et à chaque fois mon équipe a montré de très bonnes performances sauf contre Arsenal. Demain, on va suivre la même ligne. Mais en essayant d’aller encore plus loin, élever le niveau. Surtout face à un adversaire de ce niveau. »
« Le Bayern nous ressemble »
Luis Enrique se méfie du Bayern, d’autant plus qu’il estime que cette formation est un peu le miroir de la sienne : « Il est clair que le Bayern et nous, nous nous ressemblons sur la proposition initiale de notre jeu. On aime avoir le ballon et avoir des pressings hauts ». « Nous sommes 2 des 3 meilleures équipes en Europe en terme d’expected goals, a-t-il poursuivi. Mais demain, il n’y aura qu’un ballon et quelqu’un va devoir subir. C’est le football le plus ressemblant en terme de football ».
« On s’est compliqué la tâche tous seuls »
Paris est très mal parti dans cette C1. Alors, forcément, l’équipe de la capitale n’aborde pas cette partie dans les meilleures conditions mentales. Luis Enrique le reconnait à demi-mot : « On a déjà joué 4 matches de c1. Le résultat est-il juste ou injuste ? il est ce qui l’est. Maintenant, on est obligés d’avoir de bons résultats. On s’est compliqué la tache tous seuls. Le football ne connait que les buts marqués. Et pour ça, on a encore une marge de progression ».
Il protège Barcola
Enfin, le coach du PSG a aussi eu à répondre à une question concernant le faible rendement de sa jeune star Bradley Barcola sur la scène européenne. Il prône la patience : « Barcola ? Pour juger des chiffes et des stats autour d’un joueur, il faut aussi juger les années précédentes. Attendons la fin de saison pour juger les joueurs. La force de notre équipe est de ne pas dépendre d’un joueur. J’attends une amélioration de chacun de mes joueurs ».
