Entre espoir et résilience : la trajectoire professionnelle de Ghaith Saad, réfugié syrien

Un parcours inspirant

En 2014, en raison de la guerre, Ghaith Saad est contraint de fuir son pays d’origine, la Syrie. D’abord réfugié en Turquie pendant deux ans, il obtient une bourse européenne pour suivre à Strasbourg un Master en relations internationales. Cette reprise d’études, source d’espoir, lui permet alors de réaliser plusieurs stages dans des institutions européennes. C’est l’un de ses stages au sein d’une ONG américaine qui va donner un virage à son parcours professionnel. Il y découvre l’analyse de données et prend conscience du potentiel de la Data pour les années à venir. C’est un déclic, il sera data analyst.

Grâce à ses réseaux d’entraide, Ghaith Saad postule à une offre d’emploi au sein de Generali France, à destination des réfugiés. Le poste de data analyst s’accompagne d’une formation dans le cadre du partenariat de The Human Safety Net avec each One pour être formé à ce métier d’expertise.

En devenant bénéficiaire du programme de THSN, Ghaith effectue une formation de plusieurs mois et acquiert toutes les compétences nécessaires au métier de data analyst. À la suite, il intègre la Direction de la conformité de Generali France en mars 2023 où il y retrouve pour la première fois un travail technique dans un tout nouveau pays. Accompagné de son tuteur, Moïse Aimadaly, tout au long de son intégration, Ghaith Saad a réussi à trouver sa place au sein de l’entreprise et envisage son avenir plus sereinement.

 L’implication et l’engagement des collaborateurs

Depuis 2017, près de 3 800 collaborateurs et agents du groupe Generali se mobilisent et s’engagent pour agir auprès des plus vulnérables à travers diverses actions telles que des activités de mentorat pour favoriser l’insertion professionnelle des personnes réfugiées, de la collecte de fonds ou des actions locales pour accompagner les familles en situation de vulnérabilité avec des enfants de moins de 6 ans.

Frédérick Touré, collaborateur de Generali, a décidé de sauter le pas et de s’engager dans cette aventure avant tout humaine : « J’ai débuté par une mission ponctuelle pour venir en aide à des familles en précarité administrative. La barrière de la langue, la méconnaissance des subtilités de l’administration représentent parfois des obstacles qui semblent insurmontables. […] Mon engagement a ensuite pris une autre mesure lorsque j’ai choisi d’encadrer un groupe d’entrepreneurs réfugiés. […] Chacun [des collaborateurs] peut trouver une manière de s’engager en fonction de ses compétences, de ses envies et du temps qu’il peut dégager. »