Un dispositif digne des JO pour la réouverture de Notre Dame de Paris

Après cinq années de travaux consécutifs à l'incendie survenu en 2019, la cathédrale Notre-Dame de Paris s'apprête à rouvrir ses portes les 7 et 8 décembre. Un dispositif exceptionnel de sécurité sera déployé dans la capitale. Le préfet de police Laurent Nuñez a développé сe dispositif le 1er décembre dans les colonnes du Parisien et a affirmé : «Géographiquement parlant, c’est un petit bout de la cérémonie d’ouverture des JO».

Le haut-fonctionnaire a aussi évoqué la mobilisation de milliers d'agents des forces de l’ordre et affirme qu’il se servira de la cérémonie des JO «pour la gestion des cérémonies […] et les mesures réglementaires de sécurité».

Un contexte de haut niveau de menace terroriste

Laurent Nuñez, par ailleurs, a évoqué un «très haut niveau de menace terroriste, comme pendant les JO» tout en affirmant qu’à sa connaissance «il n’y a pas eu […] de menace caractérisée sur l’événement». Le préfet de police a par ailleurs précisé que la Brigade de recherche et d’intervention (BRI) sera en «réserve d’intervention», c’est-à-dire prête à se mobiliser et que des «tireurs de précision» effectueront «une surveillance sur des points hauts».

Conscient de l’intérêt d’un très large public pour la réouverture de la cathédrale, la préfecture a prévu de donner une conférence de presse le 2 décembre en présence du porte-parole de la Conférence des évêques de France Monseigneur Olivier Ribadeau Dumas ainsi que de représentants de la ville de Paris pour développer la marche à suivre lors de la réouverture. 

Durant les festivités des 7 et 8 décembre, plus de 40 000 personnes sont attendues dans la zone qui entoure la cathédrale, essentiellement sur les quais qui entourent l’église. Seules les personnes invitées, parmi lesquels une cinquantaine de chefs d’État pourront accéder au parvis et à l’édifice, soit 3000 personnes au maximum.

Victime d’un incendie dont la cause est toujours inconnue il y a cinq ans, la cathédrale Notre-Dame de Paris et sa restauration ont fait l’objet de vives polémiques, notamment les choix politiques entourant sa reconstruction, mais aussi plus récemment l’hypothèse de la mise en place d’une entrée payante dans ce lieu de culte.