Le chef islamiste de Hayat Tahrir al-Sham, à la tête de la coalition des rebelles islamistes qui a chassé Bachar el-Assad du pouvoir en moins de quinze jours, a longtemps frayé avec al-Qaïda. Depuis, il a rompu ses liens avec le groupe terroriste et montre un visage plus modéré en promettant une transition en douceur à la Syrie. Une mue surprenante qui interroge sur ses motivations réelles.