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Декабрь
2024

Si vous voulez que la France gagne, laissez les Français gagner…

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Voilà un message que certains ne voudront jamais entendre… Et pourtant s’il y a une chose que l’Histoire nous enseigne, c’est que la réalité est intangible. On peut la nier, on peut en faire le tour, mais ça ne changera rien. Ça ne fera que repousser le moment où chacun devra ouvrir les yeux et la regarder en face.

Posons d’abord les bases de cette réflexion : une nation est faite de citoyens, et c’est l’énergie de chaque citoyen, son travail, sa créativité, son ambition, qui créent l’énergie du pays. Les anciens pays de l’Est, pour avoir oublié cette vérité essentielle, se sont tous effondrés en 1989-90. Ces pays où toute liberté individuelle était brimée, étaient devenus des coquilles vides, pauvres et ruinés.

Un Etat qui considère ses citoyens comme des aliénés et veut les régenter comme des enfants, n’a aucun avenir. Un tel état va multiplier les lois, les réglementations, les obligations. Il va imaginer un phalanstère, créer une organisation idéale de la société, censée assurer par sa perfection le bonheur des gens. Hélas, plus l’organisation est complexe, plus elle est autoritaire, plus elle est éloignée du peuple, et moins elle fonctionne. Puis un jour, à force de dysfonctionner, le régime s’écroule tout seul. Et ceci dans les deux sens du terme.

La France en est peut-être là. La crise financière tragi-comique que nous vivons ne surprend que ceux qui fermaient les yeux. Ça fait quand même 50 ans que tous les gouvernements, de droite comme de gauche, dépensent plus que les rentrées d’impôts, et empruntent pour boucher le trou. Ça fait 50 ans que, réforme après réforme, le régime obligatoire de retraite par répartition s’enfonce dans le rouge, emprunte pour survivre et ruine la jeune génération qui doit payer ce rêve fou. Que pensiez-vous que cette fuite en avant allait donner ?  Tous les ingrédients d’une faillite étant réunis, reste à attendre le moment de la déclaration de cessation de paiement…

La suffisance française commence à agacer nos voisins et nos alliés. Nous perdons sur tous les tableaux de tous les indicateurs mondiaux mais certains de nos hommes politiques en sont encore à donner des leçons au reste du monde, et à défendre mordicus un modèle d’organisation de la société, ce qu’ils appellent un modèle social, qui entraîne le pays entier vers le gouffre. Notre gauche est folle, notre droite est à gauche, et on cherche vainement où se trouve l’espace de liberté qui libérerait les énergies. Depuis des années, insidieusement, subrepticement, nous autres citoyens perdons peu à peu le souvenir de ce mot. En plus de voir notre liberté grignotée, les valeurs de base qui régissent toute société humaine sont soit tournées en dérision, soit bafouées par des lois partisanes.

La première de ces valeurs est la valeur du travail. Contrairement à ce que certains politiques de kermesse proclament, le travail n’est pas une privation de liberté ni une forme d’esclavage. C’est le travail qui permet à un homme de nourrir sa famille, c’est le travail qui donne au citoyen sa fierté, c’est le travail qui fonde la plupart des rapports sociaux. Cette culture du temps libre et du non-travail promue par certains est un non-sens total et un mépris sardonique envers ceux qui font marcher la machine. La France est un des états où les salariés travaillent le moins d’heures au monde. Quand on voit nos résultats économiques, on peut quand même douter de la pertinence du travailler moins pour gagner plus. N’importe quel élève de sixième qui prend sa calculette comprendra que plus on travaille, plus on gagne. Et au-delà, plus le citoyen gagne et plus le pays gagne. Comment voulez-vous concurrencer un Polonais qui bosse 12 heures dans son atelier si vous effectuez seulement 7 heures de présence ?

Une autre valeur fondamentale est le respect de la propriété. Quand un travailleur a réalisé un gain, ce revenu devient sa propriété. L’Etat n’a aucun droit constitutionnel à lui prendre ce revenu pour le distribuer au voisin, au prétexte que celui-ci a gagné moins. En droit basique, ces prélèvements indus s’appellent simplement du vol. Cette spoliation s’exerce d’abord envers le travailleur salarié, auquel on prélève de force, sans jamais lui demander son avis, 54% du montant de son gain en une foultitude de cotisations obligatoires à de mystérieuses entités. Si on donnait au salarié son gain réel, ce que l’entreprise doit réellement débourser, le SMIC serait autour de 3.000 €, mais qui en parle ?…

Cette spoliation s’exerce aussi d’une façon particulièrement violente envers le travailleur indépendant, qui doit impérativement travailler beaucoup pour équilibrer ses comptes. En supposant qu’il soit moral de partager l’argent des autres, alors dans ce cas parlons de de ce partage, mais rapporté au temps de travail. Un aigri trouvera logique que son voisin artisan cotise le même pourcentage que lui, soit environ 54% de son revenu, aux différentes caisses obligatoires. Mais si ce jaloux débauche à 17h, alors il est logique que l’artisan, à partir de cette même heure, cesse de cotiser, et travaille uniquement pour lui. De même pour les heures de week-end et les soirées à répondre aux demandes de devis. Sinon cela revient à dire que l’un doit travailler plus pour que l’autre puisse travailler moins… « Justice sociale » vous avez dit ?…

Le travail indépendant, qui était un des moteurs de la société et un ascenseur social très efficace, ne paie plus. Quand un artisan regarde son bilan en fin d’année, le montant délirant des cotisations versées et le nombre d’heures accumulées, puis enfin le revenu généré, sans compter la prise de risque, il ne peut que pleurer et se demander légitimement pourquoi il a travaillé, et quelle est sa place dans ce pays…

Dans cette même logique, une doxa lancinante grève notre pays et en éloigne les meilleurs. Cette doxa énonce que l’argent est sale, que la réussite de l’un est forcément le vol de l’argent de l’autre, et qu’on doit limiter à tout prix par un maximum d’impôts le montant financier qu’une personne peut accumuler. Ceux qui assènent cette certitude oublient simplement que derrière ce succès se cachent souvent des milliers d’emplois. Et qu’aucune entité étrangère de bon sens n’ira investir dans un pays où son investissement est bienvenu aujourd’hui mais où ses profits seront sulfureux demain. Le chancelier allemand Schröder l’avait pourtant bien expliqué : « Les profits d’aujourd’hui sont les investissements de demain et les emplois d’après-demain ». Pour ne pas accepter cette évidence, nous subissons depuis plusieurs générations un chômage de masse… Ceux qui veulent partager l’argent des autres oublient aussi trop souvent qu’on est toujours le riche de quelqu’un…

Une troisième valeur très importante dans l’équilibre d’une société est contenue dans l’article 2 de la Constitution qui énonce que le pouvoir vient du peuple et est exercé pour et par lui. A la lecture de cet article, pourtant le fondement de toute démocratie, on peut se demander si nous sommes tous devenus des abrutis incapables de se gouverner ou si nos élites politiques ne sont pas en train de planer à des années-lumière de la réalité. En effet, la Loi, qui est censée être le ciment du « vivre-ensemble », est devenue en deux siècles, depuis l’écriture du code Napoléon, un gloubi-boulga de textes incompréhensibles écrits dans une langue étrange que seule une poignée de hauts fonctionnaires maîtrise. Ses dispositions sont quelquefois si complexes que l’administration doit publier des textes d’interprétation pour en expliquer l’essence aux fonctionnaires de bas étage chargés de l’appliquer …

Cette complexité s’étend à tous les codes régissant notre vie, code des impôts, code de l’urbanisme, code de l’environnement, code du travail, etc.

Qui n’a pas pesté un jour, tentant de déclarer ses revenus, sur la phrase sibylline énonçant que si vous relevez du paragraphe 3 de l’article 28 de la loi du 13 juillet 1970 sur les plus-values induites par l’adjonction d’un différé d’amortissement d’un bien corporel, il importe alors déduire dudit amortissement la valeur qu’il aurait généré en l’absence dudit différé, rapporté bien entendu aux douzièmes en cas d’exercice partiel. Nous avons des dizaines de milliers de pages ainsi constituées, des colonnes de hiéroglyphes qui rendent la Loi simplement inapplicable car illisible par le citoyen lambda. On déclare ce qu’on croit comprendre, et on frémit en cas de contrôle. Le pauvre contrôleur, qui n’y comprend souvent pas plus que nous, laisse souvent tomber certains items de peur des contestations à venir.

La numérisation, qui nous promettait de radieuses simplifications, en a rajouté une couche. Tous les chefs d’entreprise peuvent en témoigner, sans même parler des agriculteurs avec la PAC : on doit passer de plus en plus de temps à essayer de remplir des papiers au lieu de faire son travail. En se demandant bien à chaque fois qui lit ces papiers et à quoi ils servent… et pourquoi devrait-on payer des impôts pour payer des gens qui classent des papiers sans les lire… Ces obligations sont insupportables et irrespectueuses envers le citoyen.

Le respect du travail, le respect de la propriété et le respect du citoyen sont des valeurs fondamentales du contrat de société. Si ces valeurs sont bafouées par les plus hautes autorités de l’Etat, alors c’est le contrat entier qui est sur le point de se déchirer.




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