Le chef de la diplomatie française en Jordanie pour discuter de la Syrie
La rencontre vise à "œuvrer collectivement à une transition politique pacifique permettant de préserver l'unité de la Syrie et les droits fondamentaux de tous les Syriens" après la fuite de M. Assad, chassé le 8 décembre par une offensive fulgurante des rebelles islamistes entrés à Damas, affirme le communiqué.
La France est "le seul pays européen représenté politiquement" à cette réunion sur la mer Rouge, précise-t-il.
A l'issue d'une offensive de 11 jours, une coalition de factions rebelles emmenées par le groupe islamiste radical Hayat Tahrir al-Sham (HTS) a pris aux forces gouvernementales la grande partie du pays, mettant fin à un demi-siècle de pouvoir de la famille Assad.
Le nouveau Premier ministre chargé de la transition jusqu'au 1er mars, Mohammad al-Bachir, a promis un Etat de droit et de "garantir les droits de tous", face aux inquiétudes de la communauté internationale.
A Aqaba, Geir Pedersen, l'envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie, a appelé à œuvrer pour éviter "l'effondrement des institutions syriennes", lors d'une rencontre avec le secrétaire d'Etat Antony Blinken, avant la rencontre internationale.
Il a aussi plaidé pour un processus politique "crédible et inclusif pour former le prochain gouvernement".