Plus de 3 100 enfants amérindiens sont morts dans des pensionnats aux États-Unis, qualifiés de « camps de travail ». Ils étaient arrachés à leurs familles pour être « assimilés » de force entre le XIXe siècle et les années soixante-dix, affirme dimanche le Washington Post. Une estimation trois fois plus élevée que celle du gouvernement américain qui, jusque-là, évaluait le nombre d’élèves décédés à 973.