Le chef de la diplomatie algérienne se rend à Johannesbourg pour participer à la réunion ministérielle du G20
Un communiqué du ministère algérien des Affaires étrangères a fait savoir que le ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l'étranger et des Affaires africaines, Ahmed Attaf, s’est rendu mercredi à Johannesbourg, en Afrique du Sud, pour participer à une réunion de coordination regroupant les pays africains invités aux travaux du G20. La réunion a lieu les 20 et 21 février.
La même source précise que cette réunion «s’est tenue à l'initiative de l'Afrique du Sud, a vu la participation de l'Algérie, du Nigeria, de l'Éthiopie, de l'Égypte ainsi que de l'Angola en sa qualité de président en exercice de l'Union africaine (UA)».
La diplomatie algérienne a précisé que les discussions «ont porté sur les moyens et perspectives de défendre les priorités du continent africain dans l'agenda du G20», sous la présidence sud-africaine et avec l’adhésion de l’UA en tant que membre à part entière du G20.
Le communiqué de la diplomatie algérienne précise aussi que la réunion ministérielle sera consacrée «à l’examen des développements de la situation géopolitique internationale ainsi que des priorités définies par la République d’Afrique du Sud pour sa présidence, étant la première présidence africaine du G20 depuis sa création».
Le ministre algérien des Affaires étrangères s'entretient avec son homologue brésilien
À la veille de sa participation aux travaux de la réunion ministérielle du G20, Ahmed Attaf a tenu des entretiens bilatéraux avec Mauro Vieira, ministre brésilien des Relations extérieures.
«La rencontre a été l'occasion de passer en revue la dynamique croissante marquant les relations entre l'Algérie et le Brésil, notamment dans leur volet économique, et d'examiner les perspectives de les promouvoir à des niveaux supérieurs en phase avec les avantages complémentaires dont disposent les deux pays», lit-on dans un communiqué de la diplomatie algérienne.
La réunion a aussi été l’occasion de discuter de questions régionales et internationales d’intérêt commun, et notamment des développements récents au Moyen-Orient et de la question palestinienne, conclut le communiqué.