Le Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK) doit déposer les armes « immédiatement et sans condition » : c'est ce qu'a exigé ce jeudi 6 mars le ministère turc de la Défense. Ce message – qui intervient une semaine après l'appel du fondateur et chef emprisonné du PKK, Abdullah Öcalan, à dissoudre le mouvement – concerne autant les combattants kurdes repliés dans le nord de l'Irak que ceux du nord-est de la Syrie. La Turquie signale à la fois son impatience et son intransigeance à l'égard du processus de paix en cours.