« Les détenus ne pourront plus du tout sortir, même pour aller chez un juge d’instruction », a indiqué vendredi 7 mars Gérald Darmanin à propos des deux prisons, dans l’Orne et le Pas-de-Calais, qui accueilleront 200 narcotrafiquants dangereux. Pour le ministre, les interrogatoires devront se faire à distance. « Mais tout n’est pas possible en visio », disent les juges d’instruction qui, pour certains, seront à des centaines de kilomètres des délinquants impliqués dans leurs dossiers