Draymond Green : faute flagrante, insultes et clowneries, un lundi soir au bureau quoi
Les Golden State Warriors ont dominé les Memphis Grizzlies (131-118), mais l’action buzz de la soirée reste... la faute flagrante sifflée contre Draymond Green sur Santi Aldama... suivie d’une séquence de clownerie dont Dray a le secret.
À 4 minutes de la fin du 3e quart-temps, Green est sanctionné d’une Flagrant 1 pour un geste discutable (y a-t-il vraiment faute ?) sur Aldama en transition, avant de le moquer lorsque l’intérieur manque ses deux lancers.
Draymond Green was assessed a Flagrant 1 foul for this play on Santi Aldama.
Good or bad call? ????pic.twitter.com/f59XntaC69
— ClutchPoints (@ClutchPoints) October 28, 2025
Sur la séquence, Green "monte sur le dos" d’Aldama pour tenter de le contrer sur la contre-attaque. Après révision, la faute est élevée au rang de flagrante. Le Warriors (comme toujours) n'est pas d'accord du tout avec la décision des refs (évidemment). C'est là que Jaren Jackson Jr tente de lui dire que son geste est déplacé. Il n'aurait pas dû. Il va alors se prendre une salve de "shut up" bien appuyée. JJJ ne renchérira pas.
Aldama s’avance ensuite sur la ligne… et rate ses deux tentatives. Green exulte, trottine en bondissant à ses côtés et s’offre un numéro de chambrage qui déclenche les huées et les rires à la fois.
Draymond Green having too much fun ????pic.twitter.com/hlCJUl6Usm
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Sportivement, l’affaire n’a pas sorti les Warriors de leur match. Green termine à 7 points, 4 rebonds et 10 passes, avec de l’impact dans l’organisation et en défense malgré la controverse. Surtout, Golden State a plié l’affaire dans le troisième acte, puis contrôlé la fin de rencontre pour valider une troisième victoire en quatre sorties depuis le début de saison. Stephen Curry n’a pas eu à forcer, pendant que la jeune garde - Jonathan Kuminga, Brandin Podziemski, Moses Moody - entretenait l’écart.
Depuis la série de Playoffs 2022, marquée par la fracture du coude de Gary Payton II après une faute de Dillon Brooks, chaque choc entre les deux franchises génère de la tension et scrute les gestes de Green à la loupe. Cette fois, l’épisode reste sans conséquence sportive, mais rappelle la ligne de crête sur laquelle évolue l’ancien DPOY : intensité maximale, provocation assumée… et une capacité à rallumer l’étincelle du public de San Francisco.
La séquence vidéo en entier (en anglais) :
