La migration face aux nouveaux paradigmes : enjeux et défis (Université Hassan 1er Settat, Maroc)

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Laboratoire d’études juridiques et politiques (LEJEP)

Université Hassan 1er Settat  

Faculté des Sciences juridiques et politiques 

Organisent

Le colloque pluridisciplinaire international

La migration face aux nouveaux paradigmes : enjeux et défis

14 & 15 février 2024

À la FSJP[1] Settat 

Argumentaire 

Depuis la création de l’être humain, le déplacement spatial constitue un point de départ de toutes les civilisations. Pour des raisons politiques, économiques, religieuses, idéologiques, et même parfois climatiques, l’être humain est en transhumance à la quête d’un nouveau lieu où il pourrait se réfugier d’un passé parfois poignant. À fortiori, la traversée opère une métamorphose dans le parcours du sujet migrant, vu que le rapport au lieu détermine son existence dans le pays d’accueil, et en même temps, définit les liens avec le pays d’origine.  Les différentes formes de migration s’attachent à un faisceau d’images et de questions concernant les causes et les conséquences de cette déterritorialisation. 

Fuir la pénurie, la misère, la guerre, les répressions et les idéologies, les conditions climatiques en l’occurrence les dégradations progressives et brutales de l’environnement, inondations, tsunami, désertification ou déforestation, déchets nucléaires et catastrophes naturelles, telles sont les motivations qui déclenchent chez le migrant la décision du départ, provisoire ou définitif soit-il. Il s’agit également de conquérir un nouvel univers, découvrir l’Autre, s’initier à une nouvelle langue, une nouvelle culture.  En somme, la transhumance est motivée par le besoin de survie, le besoin de trouver un environnement sain et serein propice à la vie et au développement. Dans l’histoire de l’Humanité, la migration a un rôle initiatique, elle proclame le début d’une nouvelle étape ou d’une nouvelle vie, un facteur d’épanouissement et d’ouverture sur autrui, surtout de changement. D’autant plus, la migration est évoquée dans tous les textes profanes ou sacrées comme étant un drame humain physique ou psychologique où les corps dépérissent au cours de la traversée, les mémoires vacillent et s’effritent. 

En fait, les différentes acceptions linguistiques du mot « migration » sont liées au déplacement ; selon Le Robert, le terme « migration » est apparu en 1495, provenant du latin « migratio » pour désigner le déplacement des populations qui passent d’un pays dans un autre pour s’y établir. Pour Le Littré[2], le terme provient du latin « migrationem, de migare, s’en aller», il signifie l’action de passer d’un pays dans un autre, en parlant d’un peuple, d’une grande foule, ou les voyages périodiques ou irréguliers que font certaines espèces d’animaux. Ceci dit, la migration du point de vue sémantique est liée au mouvement, à l’action de se déplacer pour rejoindre un pays autre que celui d’origine.

Dans le domaine juridique, la première définition du terme « immigrant » est donnée par la Convention Internationale de Rome, en 1924 : « est considéré comme immigrant tout étranger qui arrive dans un pays pour y chercher du travail et dans l’intention exprimée ou présumée de s’y établir de façon permanente ; est considéré comme simple travailleur tout étranger qui arrive dans le seul but de s’y établir ». Actuellement le Haut Conseil à l’intégration français définit l’immigré comme une personne née à l’étranger et entrée en France en vue de s’y établir de façon durable. 

En droit international, le terme « Migrant » est considéré comme générique et dépourvu de définition juridique commune. Toutefois, l’Organisation Internationale pour les Migrations[3] le définit comme étant : « toute personne qui quitte son lieu de résidence habituelle pour s’établir à titre temporaire ou permanent et pour diverses raisons, soit dans une autre région à l’intérieur d’un même pays, soit dans un autre pays, franchissant ainsi une frontière internationale ». Pour les Nations Unies, il s’agit de : « toute personne qui a résidé dans un pays étranger pendant plus d’une année, quelles que soient les causes, volontaires ou involontaires, du mouvement, et quels que soient les moyens, réguliers ou irréguliers, utilisés pour migrer ».

L’ensemble de ces définitions relie la migration à des besoins économiques par excellence, néanmoins les raisons du départ divergent selon les individus et selon leurs appartenances, sans pour autant oublier l’intervention indirecte des pays d’accueil qui sollicitent sans cesse des travailleurs étrangers. Un phénomène dû à une kyrielle de facteurs dont surtout le déficit démographique lié à la faiblesse du taux de natalité et aggravé par la succession des années de guerre. Les flux migratoires sont devenus le seul facteur de croissance démographique pour suppléer les réquisitions militaires, reconstruire les pays et compenser les pertes et les incapacités physiques. La pénurie de la main d’œuvre dans certains secteurs contenant des tâches rebutantes et socialement dévalorisées attire de plus en plus d’immigrants. La complexité des phénomènes migratoires donne naissance à une réflexion pluridisciplinaire à même de cerner les contours de ce fait social qui devient de plus en plus une caractéristique majeure de l’ère de la mondialisation. Les différentes formes de migration constituent ainsi   un paradigme humain où le déplacement d’un lieu à un autre n’est plus un événement exceptionnel ou occasionnel, mais une habitude, une issue, un mode de vie fondé sur l’absence et prédéfini par les exigences de la modernité.

Les multiples pérégrinations concernent également le passage entre les langues, les cultures, les religions et les systèmes juridiques. Le sujet migrant se trouve ainsi au cœur d’un processus de brassage et d’hybridité linguistique et culturelle. L’expérience de la migration, malgré son aspect négatif, s’avère un vecteur d’ouverture sur l’Autre, d’interaction entre les individus et les sociétés, et un moment de croisement ethnoculturel. Par conséquent, un discours anthropologique aux implications idéologique, politique et juridique voit le jour à la marge du débat officiel, il est confronté à l’énigme des origines, et constitue un circuit de la parole qui finit par réconcilier quête d’identité et découverte de l’altérité.

Le colloque « La migration face aux nouveaux paradigmes : enjeux et défis » sera l’occasion d’un état des lieux de l’appréhension du phénomène migratoire selon une dimension pluridisciplinaire. Notre objectif est de s’ouvrir sur plusieurs domaines de recherche s’intéressant au phénomène migratoire en essayant de répondre aux questions suivantes : 

Les flux migratoires n’exigent-ils pas dorénavant un changement de paradigme centré sur la mobilité et le développement humain ? Quel angle de vue faut-il adopter pour percevoir ce phénomène ?  Pouvons-nous toujours parler de frontières à l’ère d’une mondialisation qui connaît un essor hallucinant de toute sorte de canaux de communication ? Dans quelle mesure les politiques migratoires adoptées par les pays d’accueil influencent-elles la stabilité socio-économique des migrants ? Le phénomène migratoire influe sur les relations humaines transnationales entraînant ainsi des dynamiques communicationnelles, interculturelles et identitaires. Quels sont les aspects de ces dynamiques ? Quelle est la place des femmes migrantes dans ce processus de déplacement ? Quelles sont les problèmes vécus ? réussissent-elles à s’intégrer facilement dans les sociétés d’accueil ? Du point de vue politico-juridique, les flux migratoires n’exigent-ils pas le développement et la modification du droit de circulation et des politiques migratoires afin de préserver la dignité humaine ? 

Ainsi, plusieurs points pourront être abordés selon les axes de réflexion suivants :       

-          Les migrations : phénomène politique et socio-économique

-          Politiques migratoires, frontières, mobilité et citoyenneté

-          Dynamiques identitaire, communicationnelle et interculturelle

-          Migration, intégration et cohésion sociale : le défi du vivre ensemble, impact sur la psychologie sociale, rôle de l’éducation, religions transnationales, xénophobie, etc.

-          Les migrations au féminin 

-          Migration et enjeux juridiques

-          Migration et droits humains 

-          Organisations nationales et internationales et question de la migration

-          La question migratoire dans l’art et la littérature

Modalités de soumission :

Les résumés doivent comporter l’axe dans lequel le travail s’inscrit et les références des auteurs (fichier word contenant: titre de la proposition, nom, prénom, institution de rattachement, qualité, e-mail et numéro de téléphone).

L’intervention ne doit pas dépasser pas 15 minutes. 

La participation est ouverte aux enseignants, aux chercheurs, aux doctorants et aux professionnels.

Les interventions sont à présenter en français, en arabe ou en anglais 

Les résumés ne doivent pas dépasser 350 mots avec 5 mots clés 

Pour les propositions en anglais, le résumé doit être traduit en français ou en arabe 

Les contributions ayant participé au colloque feront objet de publication dans un ouvrage collectif ou dans l’une des revues partenaires du Laboratoire des études juridiques et politiques à la faculté des sciences juridiques et politiques – Settat.

 Les propositions sont à envoyer à l’adresse suivante : 

 Colloquemigration.uh1@gmail.com">Colloquemigration.uh1@gmail.com 

Dates à noter : 

Lancement de l’appel à communication : 30septembre 2023

Date limite de l’envoi des propositions :  15 décembre 2023

Notification d’acceptation : 30 décembre 2023

Envoi des communications : 31 janvier 2024

Date du colloque : 14 & 15 février 2024 

النماذج الجديدة للهجرة: رهانات وتحديات

منذ خلق الانسان، تشكل التنقلات الجغرافية نقطة انطلاق لجميع الحضارات لأسباب سياسية واقتصادية وفكرية، بل وحتى مناخية. إذ يتنقل الانسان بحثا عن مكان جديد يلتمس فيه أحيانا مأوى من ماض مؤلم. وبالتالي، فمن الطبيعي أن يعمل هذا الانتقال على خلق تحول في مسار الشخص المهاجر، حيث يحدد الارتباط بالمكان وجوده في البلد المضيف، ويظل في الوقت نفسه على ارتباط ببلده الأصلي.  وبهذا، فمختلف أشكال الهجرة والنزوح ترتبط بمجموعة من التمثلات المتعلقة بأسباب وتبعات الابتعاد والانفصال عن المجال.

 تتعدد أسباب النزوح وتختلف من منطقة إلى أخرى، إذ تتعلق في بعض الأحيان بالفرار من نقص الإمدادات والفقر والحروب والقمع والإيديولوجيات، بل وحتى بسبب الظروف المناخية كتدهور البيئة التدريجي، الفيضانات، التصحر، النفايات النووية والكوارث الطبيعية. كلها أسباب تدفع المهاجر الى اتخاذ قرارالرحيل، سواء كان مؤقتا أو دائما. بيد أن الرحيل والاغتراب قد يرتبط أيضا بمحاولة اكتشاف عوالم جديدة والاستمتاع بتجربة لقاء الآخر والانفتاح على لغات وثقافات مختلفة.  

 تلعب الهجرة دورا مفصليا في تاريخ البشرية بقدرتها على التغيير، إذ تعد بمثابة بداية لحياة جديدة. بحيث تتغذى الهجرة على حاجة الإنسان للبقاء على قيد الحياة وحاجته للانفتاح على الآخر وتغيير واقعه الذي يهجره، ومن تم تشجيع الفرد على التفاعل الإيجابي مع محيطه الجديد وبالتالي التأسيس لحياة جديدة تتمحور حول مكانة الإنسان كعنصر فاعل في مسار التغيير. غير أن مجموعة من النصوص الدينية والدنيوية تناولت موضوع الهجرة والاغتراب على أنها مأساة بشرية على المستوى البدني والنفسي حيث تذبل خلالها الأجساد وتضعف الذكريات وتتلاشى.  

 ترتبط المفاهيم المتعددة لكلمة هجرة بالانتقال، فقد جاء في لسان العرب لابن منظور أن الهجرة هي الخروج من أرض إلى أرض، ووفقا لمعجم Robert الفرنسي، ظهر مصطلح migration اي الهجرة في عام 1495 مشتقا من اللاتينية، للدلالة على انتقال السكان من بلد إلى آخر للاستقرار فيه. وبالنسبة لمعجم Littré، فأصل المصطلح من اللاتينية «migrationem, de migare» اي ذهب، وهو يعني فعل الانتقال من بلد الى آخر، سواء تعلق الأمر بشعب من الشعوب او بجماعة كبيرة أو بالرحلات الدورية أو غير المنتظمة التي تقوم بها بعض الحيوانات. وبهذا، يمكن القول إن مفهوم الهجرة من الناحية اللغوية مرتبط بالحركة، وبفعل التنقل للالتحاق ببلاد أخرى بعيدا عن البلد الأصلي.

 من الناحية القانونية، تم تعريف المهاجر لأول مرة من قبل اتفاقية روما الدولية في عام 1924 كالتالي: " يعتبر المهاجر كل أجنبي يصل إلى بلد ليبحث عن عمل ويستقر فيه بنية صريحة أو مفترضة، يعتبر عاملا بسيطا كل أجنبي يأتي فقط بهدف الاستقرار بشكل دائم ".  كما يعرف المجلس الأعلى للإدماج بفرنسا المهاجر كشخص ولد في الخارج، ودخل فرنسا بهدف الاستقرار فيها بشكل دائم. وفي القانون الدولي، يعتبر مصطلح المهاجر عاما ولا يحظى بتعريف قانوني متفق عليه، ومع ذلك تعرفه المنظمة الدولية للهجرة على أنه: "أي شخص يترك مكان إقامته الدائم، ليستقر مؤقتا أو دائما في مكان آخر لأسباب متنوعة، سواء كان ذلك في منطقة أخرى داخل البلاد نفسها أو في بلد آخر عبر اختراق حدود دولية". أما بالنسبة للأمم المتحدة، فيتعلق الأمر بأي شخص أقام في بلد أجنبي لأكثر من عام، بغض النظر عن أسباب الانتقال، طوعية أو غير طوعية، وبغض النظر عن الوسائل النظامية او غير النظامية المستخدمة للهجرة.

إن جميع هذه التعاريف تربط الهجرة بالاحتياجات الاقتصادية بشكل بارز، ومع ذلك، تختلف أسباب المغادرة من فرد لآخر، وفقا لانتماءاتهم دون نسيان التأثير غير المباشر للبلدان المضيفة التي تسعى باستمرار لجلب عمال أجانب. وهي ظاهرة تعود لعدة عوامل نذكر منها على وجه الخصوص، نقص السكان الذي يرتبط بضعف معدل الولادة وتفاقمه بسبب سنوات الحرب المتتالية. فقد أصبحت تدفقات الهجرة الوحيدة التي تساهم في النمو السكاني لتلبية احتياجات الجيش وإعادة بناء البلدان وتعويض الخسائر الإعاقات الجسدية، كما يساعد نقص القوى العاملة في بعض القطاعات التي تحتوي على مهام شاقة ومنخفضة القيمة اجتماعيا على جذب المزيد من المهاجرين. 

بحكم تداخل مجموعة من المعطيات في تحديد أسباب وتداعيات هذه الظاهرة، فقد اهتمت مجموعة من التخصصات بالتفكير والتأمل من أجل استيعاب جوانب هذا الواقع الاجتماعي الذي أصبح سمة بارزة في عصر العولمة.  وبالتالي أضحت مسألة الهجرة والاغتراب نموذجا إنسانيا، فلم يعد الانتقال من مكان الى آخر حدثا استثنائيا أو عارضا، بل أصبح عادة وحلا ونمط حياة يقوم على الغياب وتحدد معالمه متطلبات الحداثة.

 كما يمثل نمط العيش المبني على الترحال أيضا منطقة عبور بين اللغات والثقافات والديانات والأنظمة القانونية، فيجد المهاجر نفسه في قلب عملية اختلاط وتهجين لغوية وثقافية. فتعتبر تجربة الهجرة، على الرغم من جوانبها السلبية، وسيلة للانفتاح على الآخر وللتفاعل بين الأفراد والمجتمعات، وبالتالي يظهر على هامش النقاش الرسمي خطاب أنثروبولوجي ذو أبعاد إيديولوجية وسياسية وقانونية، يحاول إماطة اللثام عن ألغاز الأصول ويؤدي في النهاية إلى التوفيق بين البحث عن الهوية واكتشاف الغير.

 إن الندوة الموسومة ب "نماذج جديدة من الهجرة: رهانات وتحديات "، ستكون فرصة لتسليط الضوء على واقع ظاهرة الهجرة من وجهة نظر عده تخصصات. هدفنا هو فتح آفاق البحث في مجموعة متنوعة من المجالات المهتمة بالهجرة، في محاولة للإجابة على التساؤلات التالية: ألا يتطلب فهم تدفقات الهجرة منهجا جديدا يرتكز على الحركية والتنمية البشرية؟ هل يمكننا دائما الحديث عن الحدود في عصر العولمة الذي يشهد تزايدا متناميا في جميع أنواع وسائل الاتصال؟  الى أي مدى تؤثر سياسات الهجرة المتبعة من قبل البلدان المستضيفة على استقرار المهاجرين اجتماعيا واقتصاديا؟ تؤثر ظاهرة الهجرة على العلاقات الإنسانية العابرة للحدود، وبالتالي تولد ديناميات تواصلية وثقافية وهوياتية. ما هي جوانب هذه الديناميات؟ ما موقع المرأة المهاجرة في هذه الحركية؟ ما هي المشاكل التي يواجهنها؟ هل ينجحن في التكيف بسهولة مع المجتمعات المضيفة؟ من الناحية السياسية والقانونية، هل تتطلب تدفقات الهجرة تطويرا وتعديلا لقوانين الحق في الحركة وسياسات الهجرة للحفاظ على كرامة الإنسان؟

 : العديد من النقاط مطروحة إذا للنقاش وفقا لمحاور البحث التالية

    الهجرة: ظاهرة سياسية واقتصادية؛

       سياسات الهجرة، الحدود، التنقل والمواطنة؛

     ديناميات الهوية، الاتصال والتواصل الثقافي؛

        الهجرة، التكامل والتماسك الاجتماعي: تحدي التعايش، وتأثيره على النفسية الاجتماعية، ودور التعليم، والأديان العابرة للحدود، وكراهية الأجانب، وما إلى ذلك؛

     تجارب نسائية مهاجرة؛

         الهجرة والقضايا القانونية؛

        الهجرة وحقوق الإنسان؛

       المنظمات الوطنية والدولية ومسألة الهجرة؛

        التمثلات الفنية والأدبية للهجرة؛

 Bibliographie sélective:

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doi:DOI : https://doi.org/10.4000/insaniyat.14325

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Coordination du colloque : 

Pr. EL HAJJAJI Mounir, Université Hassan 1er- Settat, Maroc

Pr. EL JAMRI Fatima Zahra Université Hassan 1er- Settat, Maroc

Pr. QORCHI Meryem Université Hassan 1er- Settat, Maroc

Pr. HIROUAL Yassine (Université Hassan 1er- Settat, Maroc

 [1] Faculté des sciences juridiques et politiques 
[2] www.littre.org
[3] https://www.iom.int/fr/propos-de-la-migration