Grande-Bretagne : vers des frappes en Syrie
Le dirigeant conservateur juge que l'aviation britannique, qui bombarde des positions de l'Etat islamique en Irak depuis plus d'un an, devrait en faire de même en Syrie plutôt que de «sous-traiter» la sécurité de la Grande-Bretagne à d'autres pays.
Les États-Unis et la France, cette dernière depuis les attentats du 13 novembre dernier à Paris et Saint-Denis, frappent déjà les positions des djihadistes en Syrie.
Soucieux d'éviter un camouflet similaire à celui subi en 2013, lorsque les députés lui ont refusé une intervention militaire contre les forces syriennes de Bachar el-Assad, David Cameron a cette fois clairement laissé entendre qu'il ne solliciterait pas un vote des Communes s'il n'était pas certain de l'emporter.
Elu en septembre à la tête du Parti travailliste, Jeremy Corbyn accuse le premier ministre de se lancer hâtivement dans une guerre et il a invité les élus du Labour favorables à une intervention militaire de prendre le temps de la réflexion.