Où en est la traque de Salah Abdeslam et Mohamed Abrini, les deux fugitifs des attentats du 13 novembre ?
Mercredi 2 décembre, de nouvelles perquisitions ont notamment été menées à Molenbeek, a annoncé le parquet fédéral. Selon le Standaard, ces enquêtes ont été menées dans cinq lieux différents de la ville et plus particulièrement dans l’entourage de Mohamed Abrini.
Belgo-Marocain de 30 ans, ce dernier fait l'objet d'un mandat d'arrêt international et a été filmé le 11 novembre vers 19H00 dans une station-service de Ressons (Oise, au nord de Paris), au volant de la Clio qui a servi deux jours plus tard à commettre les attentats, avec Salah Abdeslam.
Quelques heures plus tard, le 12 novembre vers 03H00, les deux hommes sont de retour à Bruxelles, vus à proximité d'une Seat et d'une Clio. Décrit comme "dangereux et probablement armé" par l'avis de recherche publié par la police fédérale belge, Abrini figure sur une liste de 85 personnes "radicalisées" transmises par les services de renseignement belges à la commune de Molenbeek (cliquez sur l'infographie ci-dessous pour l'agrandir).
Salah Abdeslam, suspect numéro un des attentats de Paris et frère d'un kamikaze qui s'est fait exploser, est lui aussi toujours introuvable. Lundi 30 novembre, la chaîne américaine CNN affirmait qu'il aurait réussi à rallier la Syrie.
"A ce jour, personne ne sait où il se trouve. Son départ en Syrie n'est qu'une des hypothèses de travail des enquêteurs", a expliqué à l'AFP une source policière. De leur côté, les enquêteurs belges travaillent "comme s'il était toujours" en Belgique où sa trace a été perdue quelques heures après les attaques.
Selon des informations de TF1, la sous-direction anti-terroriste de la police judiciaire étudie maintenant la possibilité qu'Abdeslam aurait pu aller chercher en voiture à travers l'Europe certains de ses complices et récuperer au passage le matériel utilisé pour perpétrer les attentats.
Les autorités se sont aussi concentés sur la ceinture explosive retrouvée à Montrouge, au sud de Paris, non loin de l'endroit où le téléphone portable de Salah Abdeslam a été localisé dans la nuit suivant les attentats.
D'après TF1, ce gilet similaire a ceux du Bataclan et du Stade de France ne pourra cependant pas servir à identifier de suspect. Trempée plusieurs heures par les démineurs dans un liquide permettant un produit explosif d'être neutralisé, la ceinture ne comporte plus aucune empreinte.
Lire aussi :
» Derrière le deuil, une formidable ode à la vie
» Une cérémonie sobre, un deuil exceptionnel
» Le père d'une autre victime des attentats boycottera aussi l'hommage
» Pour suivre les dernières actualités en direct sur Le HuffPost, cliquez ici
» Tous les matins, recevez gratuitement la newsletter du HuffPost
» Retrouvez-nous sur notre page Facebook
» À voir également sur le Huffpost :