Dessiner pour les réfugiés
Je me suis baladé sur le net, j'ai regardé les photos.
J'ai vu des familles, des enfants, des regards sombres.
Comment vivre dans un monde où l'on jette les enfants sur les routes ?
Et j'ai écouté les gens de la Cimade raconter la réalité, l'arrachement, le traumatisme. Les enfants terrorisés, les pères déracinés, les femmes blessées.
... je me suis demandé ce qu'un dessinateur parisien pouvait bien apporter à ce drame.
Comment en parler ?
En fait la réponse est simple, je ne sais faire que ça...
Le dessin est mon langage, mon écriture.
Je m'en sers pour parler aux enfants ou aux adultes.
Je le fais dans des livres, des journaux ou pour des travaux de communication institutionnelle ou commerciale.
Alors j'ai dessiné des enfants, une famille, comme si c'était les miens, la mienne.
Simplement. Ils marchent ou s'assoient, fatigués.
Ce sont des dessins qui s'adressent à tous, petits et grands, le texte de Pennac est pour nous tous, enfants ou adultes.
On doit tous le lire.
Eux, c'est nous, 3 €.
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