Depuis les attentats du 13 novembre, les candidats aux primaires républicaines n'ont cessé de donner des raisons pour lesquelles il ne faut pas accepter les réfugiés syriens aux États-Unis: le processus de sélection n'est
pas assez sécurisé, il faut surtout aider les réfugiés
chrétiens, qui sont moins dangereux, et plutôt tenter d'aider les réfugiés à s'installer dans des zones protégées en Syrie ou encore
financer l'amélioration des camps de réfugiés.
Cette semaine, le candidat Ben Carson a trouvé une autre raison de ne pas les accepter dans le pays: les Américains leur seront hostiles, et cette intolérance contribuera à la radicalisation des Syriens.
Interviewé par la radio conservatrice Breitbart, le chirurgien à la retraite a expliqué:
«Vous amenez beaucoup de gens d'une autre culture, et ils auront tendance à rester ensemble, c'est naturel, et ça fait qu'ils auront plus tendance à se radicaliser. Particulièrement si vous les amenez dans un environnement où de nombreuses personnes sont pleines de ressentiment à leur égard. Cela va créer des incidents qui augmenteront encore le risque de radicalisation.»
Une argumentation parodique
Ce qui est intéressant dans cette explication, c'est que les discours anti-réfugiés des candidats républicains, surtout ceux de Carson et
Donald Trump, attisent justement ce ressentiment qui est vu comme un obstacle à l'intégration des réfugiés.
Comme le note le site Gawker, la ...