Elle a fait de Julia Roberts, Hugh Grant, Sandra Bullock ou Meg Ryan des stars adulées dans le monde entier. Elle a rapporté des millions de dollars aux studios. Elle a squatté les sommets du box-office avec des films comme
Pretty Woman, Nuits Blanches à Seattle,
4 Mariages et un enterrement,
Jerry Maguire,
Le Mariage de mon meilleur ami, Mary à tout prix ou
Coup de foudre à Notting Hill. Elle a été capable de rivaliser avec des grosses machines aux budgets dix fois supérieurs. Mais la comédie romantique ne serait plus, morte et enterrée au cimetière des genres cinématographiques désuets à côté du western, du péplum ou du burlesque. C’est ce qu’on a cru en lisant, ces derniers mois, ses dizaines de nécrologies parues dans la presse sous des titres comme
«Qui a tué la comédie romantique?»,
«La comédie romantique est morte» ou
«RIP comédies romantiques: pourquoi Harry ne rencontrera par Sally cette année» La fin d’une histoire qui avait pourtant bien commencé. C’était un 12 juillet. Le jour de la révolution. L’acte de naissance de la comédie romantique moderne. Ce jour de 1989, Quand Harry rencontre Sally, écrit par Nora Ephron, sort dans les salles de cinéma américaines. Depuis l’invention du genre et de ses codes dans les années 30-40 par des auteurs comme Frank Capra (
New York Miami) ou Howard Hawks (
L’impossible Monsieur Bébé,
La Dame du Vendredi), le genre n’avait jamais beaucoup évolué. Du
New York Miami de ...
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