L’ARTP LAISSE LE LOUP DÉVORER L’AGNEAU
L’opérateur de service universel, propriétaire de la marque Hayo, est quasiment en conflit ouvert avec Sonatel, sur des questions de tarification des appels entrants. Pour des raisons qui lui sont propres, Sonatel semble avoir décidé d’en finir avec l’opérateur du service universel de Matam, premier opérateur de téléphonie entièrement et authentiquement national.
Ainsi, sur cette question des appels internationaux entrants, Hayo se plaint de ce que la Sonatel lui applique une Tva de 18% «au tarif de 155 F Cfa ht qu’elle a décidé d’appliquer unilatéralement à Hayo sans que cette dernière ait une possibilité de riposte» comme font remarquer certains cadres de Hayo. Ils soulignent que leur entreprise a cherché par tous les moyens à dénoncer ce tarif prohibitif, et même saisi l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp). Mais en ce jour, leurs efforts sont restés vains.
L’injustice est d’autant plus grande que Hayo pour sa part, vend l’appel international à 138 francs Cfa au carrier international, et Sonatel lui demande de lui réverser 183 francs Cfa. Si ce n’est pas de l’enrichissement sans cause, cela y ressemble fort.
Il n’est pas étonnant que la Sonatel de son côté, fasse entendre un autre son de cloche. L’opérateur traditionnel, fort d’une situation de position dominante, explique de son côté que en juillet dernier, le Consortium de service universel, qui possède la licence de Hayo, a reconnu officiellement être endetté auprès de Sonatel pour 2 millions de minutes passées en trafic international. Et ce faisant, il a demandé une remise gracieuse de sa dette.
A la suite de quoi, ajoute le communiqué de presse d...
Ainsi, sur cette question des appels internationaux entrants, Hayo se plaint de ce que la Sonatel lui applique une Tva de 18% «au tarif de 155 F Cfa ht qu’elle a décidé d’appliquer unilatéralement à Hayo sans que cette dernière ait une possibilité de riposte» comme font remarquer certains cadres de Hayo. Ils soulignent que leur entreprise a cherché par tous les moyens à dénoncer ce tarif prohibitif, et même saisi l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp). Mais en ce jour, leurs efforts sont restés vains.
L’injustice est d’autant plus grande que Hayo pour sa part, vend l’appel international à 138 francs Cfa au carrier international, et Sonatel lui demande de lui réverser 183 francs Cfa. Si ce n’est pas de l’enrichissement sans cause, cela y ressemble fort.
Il n’est pas étonnant que la Sonatel de son côté, fasse entendre un autre son de cloche. L’opérateur traditionnel, fort d’une situation de position dominante, explique de son côté que en juillet dernier, le Consortium de service universel, qui possède la licence de Hayo, a reconnu officiellement être endetté auprès de Sonatel pour 2 millions de minutes passées en trafic international. Et ce faisant, il a demandé une remise gracieuse de sa dette.
A la suite de quoi, ajoute le communiqué de presse d...