Jusqu’en Chine pour célébrer le Magal (par Alhassane Diop)
A Shenyang, ville située au nord-est de la Chine, dans la province du Liaoning, le Magal de Touba à l’initiative d’un groupe d’étudiants dirigé par le «Jëwriñ» Pape KA.
Certes, il ne s’agit pas du premier Magal organisé en terre chinoise par la
communauté des immigrés mouride. En effet, la ville de Guangzhou, fief traditionnel des africains de Chine connait ce genre d’évènements depuis au moins une décennie. Par contre, l’édition de cette année aura fait tâche d’huile dans d’autres villes comme Shenyang, Beijing et Shanghai.
Au delà du caractère spirituel de l’évènement, le plus séduisant a été l’initiative spontanée émanant d’étudiantes et d’étudiants aux ressources certes peu abondantes, mais à l’intention si noble et grande que finalement les petits plats ont été mis dans les grands. Le temps d’une nuit donc, l’université du Liaoning aura été le rendez-vous de bon nombre de sénégalais, d’africains voire de citoyens du monde, toutes confessions et races confondues pour psalmodier le nom du Divin à travers des mélodies rythmiques du Coran et des Khassidas tels que Assiiru de Cheikh Ahmadou Bamba et Wassilatul Muna(Taïssiir) de Cheikh Seydil Hadj Malick SY sans oublier les milliers de prières sur le Prophète(salaatul alal Naby), devant un parterre d’invités médusés de voir tant de ferveur et de cordialité.
Il s’agit là, d’une victoire de toute la Uma islamique car ces musulmans sénégalais montrent par ce geste que l’Islam au delà d’être une religion, constitue un projet de société fondé sur des valeurs cardinales et universelles de paix, de tolérance et d’acceptation de la différence. Disons donc que ce petit pays que l’écrasante majorité des chinois n’arrive pas à situer sur un planisphère et dont l’ensemble de la population équivaut à peine à celle d’une ville de l’empire du milieu de taille moyenne doit dans ce renouveau sociologique et cette redistribution géopolitique des cartes au niveau mondial, assumer et jouer pleinement son rôle de promoteu...
Certes, il ne s’agit pas du premier Magal organisé en terre chinoise par la
communauté des immigrés mouride. En effet, la ville de Guangzhou, fief traditionnel des africains de Chine connait ce genre d’évènements depuis au moins une décennie. Par contre, l’édition de cette année aura fait tâche d’huile dans d’autres villes comme Shenyang, Beijing et Shanghai.
Au delà du caractère spirituel de l’évènement, le plus séduisant a été l’initiative spontanée émanant d’étudiantes et d’étudiants aux ressources certes peu abondantes, mais à l’intention si noble et grande que finalement les petits plats ont été mis dans les grands. Le temps d’une nuit donc, l’université du Liaoning aura été le rendez-vous de bon nombre de sénégalais, d’africains voire de citoyens du monde, toutes confessions et races confondues pour psalmodier le nom du Divin à travers des mélodies rythmiques du Coran et des Khassidas tels que Assiiru de Cheikh Ahmadou Bamba et Wassilatul Muna(Taïssiir) de Cheikh Seydil Hadj Malick SY sans oublier les milliers de prières sur le Prophète(salaatul alal Naby), devant un parterre d’invités médusés de voir tant de ferveur et de cordialité.
Il s’agit là, d’une victoire de toute la Uma islamique car ces musulmans sénégalais montrent par ce geste que l’Islam au delà d’être une religion, constitue un projet de société fondé sur des valeurs cardinales et universelles de paix, de tolérance et d’acceptation de la différence. Disons donc que ce petit pays que l’écrasante majorité des chinois n’arrive pas à situer sur un planisphère et dont l’ensemble de la population équivaut à peine à celle d’une ville de l’empire du milieu de taille moyenne doit dans ce renouveau sociologique et cette redistribution géopolitique des cartes au niveau mondial, assumer et jouer pleinement son rôle de promoteu...