La justice climatique à l'épreuve des négociations de la COP 21
- Il conditionne la survie d'une communauté de vie à laquelle l'espèce humaine appartient et dans cette perspective il est impératif de déployer des mécanismes juridiques de contrôle des activités anthropiques et d'adaptation.
- Il impact fortement les conditions du "sur- vivre ensemble" sous toutes ses formes : du niveau local au niveau international à condition bien évidemment qu'il s'agisse de soutenir une société internationale favorisant des relations plus justes. Des relations plus justes entre les Etats, ou entre les populations à l'intérieur des frontières étatiques, entre les individus quelles que soient leurs origines sociales et culturelles mais également plus justes vis-à-vis de la nature.
Pour autant, après 4 jours de négociations, on observe déjà les fissures de cette orientation politique portée par les chefs d'Etat. Les difficultés posées par l'article 5 du document de travail qui sert de base aux négociateurs et qui porte sur le mécanisme des pertes et des dommages en sont l'illustration. Alors que les Etats les plus vulnérables aux changements climatiques s'accrochent à une option qui reconnait ce mécanisme et qui serait soutenu par le financement de la Convention, d'autres Etats soutiennent tout simplement l'abandon d'une telle disposition.
A l'épreuve des négociations, et sous la pression de parvenir à un accord universel accepté par tous, les risques sont d'éliminer les dispositions les plus innovantes et porteuses d'une réelle justice climatique.
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