Mal gouvernance et impunité : deux plaies béantes qui laissent de marbre nos « Assisards » de la Mouvance présidentielle - Par Mody Niang
Pour cette contribution, deux cas retiennent mon attention : l’Université du Futur africain (UFA) et le fameux Festival mondial des Arts nègres (FESMAN). Avant d’aller plus loin, je rappelle que je m’inspire toujours du Rapport 2014 de l’IGE. L’Université du Futur africain (UFA) est une idée de l’ancien Président de la République (PR) de « doter l’Afrique d’une institution académique de classe internationale, ayant pour vocation de former des cadres africains de haut niveau, en partenariat avec des universités de renom comme Harward University, Massachussetts Institut of Technology, Columbia University de New York, l’Université de Paris-Dauphine, l’Université de la Sorbonne, Tokyo University, Beijing University, entre autres ».
D’un coût initial de vingt-quatre milliards cinquante et un millions trois cent quatre-vingt-sept mille neuf cent quatre-vingt-dix (24. 051. 387. 990) francs, CFA, le projet démarrera avec une enveloppe financière de quinze millions neuf cent dix mille trois cent soixante-six (15.910.366) dollars US tirés de Fonds taïwanais (nous en connaissons d’autres, à peu près du même montant, qui se sont volatilisés). C’est le Projet de Construction de Bâtiments administratifs et de Réhabilitation du Patrimoine de l’Etat (PCRPE) qui en était le Maître d’Ouvrage. Ce choix n’était certainement pas fortuit car le PCRPE était l’un des sièges de la mal gouvernance entre 2000 et 2010 ou 2011, année de sa suppression pour cacher les malversations gravissimes qui y étaient opérées au quotidien.
Les contrôleurs de l’IGE ont révélé, dans ce projet, des dysfonctionnements et des incohérences...
D’un coût initial de vingt-quatre milliards cinquante et un millions trois cent quatre-vingt-sept mille neuf cent quatre-vingt-dix (24. 051. 387. 990) francs, CFA, le projet démarrera avec une enveloppe financière de quinze millions neuf cent dix mille trois cent soixante-six (15.910.366) dollars US tirés de Fonds taïwanais (nous en connaissons d’autres, à peu près du même montant, qui se sont volatilisés). C’est le Projet de Construction de Bâtiments administratifs et de Réhabilitation du Patrimoine de l’Etat (PCRPE) qui en était le Maître d’Ouvrage. Ce choix n’était certainement pas fortuit car le PCRPE était l’un des sièges de la mal gouvernance entre 2000 et 2010 ou 2011, année de sa suppression pour cacher les malversations gravissimes qui y étaient opérées au quotidien.
Les contrôleurs de l’IGE ont révélé, dans ce projet, des dysfonctionnements et des incohérences...