Le cas Latif - Par Mamadou Ibrahima Diop
L’homme qui dit avoir quitté définitivement cette corporation continue paradoxalement à se proclamer professeur de journalisme et à dispenser des cours à tout va. Devant cette attitude, il est bon ton de jeter un regard sommaire sur sa pratique du métier. Une démarche qui nous renseigne à bien des égards sur son rapport avec le factuel.
De Aboulatif Coulibaly l’opinion retient surtout des éditoriaux enflammés, des analyses et autres partis paris. Dans la plupart de ses «enquêtes», il est difficile de démêler l’opinion au factuel. De Aboulatif Coulibaly, on se rappelle de son goût immodéré pour «l’information spectacle » à travers le choix outrancier des scandales. Pour gaver à satiété un public friand de scoops, Abdou Latif Coulibaly a promu un journalisme de trou de serrure, n’hésitant point à tordre la vérité ou tirer des conclusions hâtives sur nombre de sujets traités.
Comme en témoignent les nombreux procès en diffamation où il a été condamné, faute d’avoir apporté les preuves irréfutables de ses allégations. C’est le cas du procès qui l’opposait à Baïla Wone ou à Thierno Ousmane Sy.
Ce qui était souvent appelé investigation sous sa plume n’était en réalité qu’une instruction exclusivement à charge, ne donnant presque jamais la parole aux personnes mises en cause. Dans la plupart de ses enquêtes, les faits ne sont pas suffisamment vérifiés. Il est facile de déceler dans ces articles une volonté délibérée de nuire. Des enquêtes bâclées qui ont été utilisées comme une redoutable arme de terreur contre presque tous les pouvoirs qu’il accuse de corrompus.
Dans s...
De Aboulatif Coulibaly l’opinion retient surtout des éditoriaux enflammés, des analyses et autres partis paris. Dans la plupart de ses «enquêtes», il est difficile de démêler l’opinion au factuel. De Aboulatif Coulibaly, on se rappelle de son goût immodéré pour «l’information spectacle » à travers le choix outrancier des scandales. Pour gaver à satiété un public friand de scoops, Abdou Latif Coulibaly a promu un journalisme de trou de serrure, n’hésitant point à tordre la vérité ou tirer des conclusions hâtives sur nombre de sujets traités.
Comme en témoignent les nombreux procès en diffamation où il a été condamné, faute d’avoir apporté les preuves irréfutables de ses allégations. C’est le cas du procès qui l’opposait à Baïla Wone ou à Thierno Ousmane Sy.
Ce qui était souvent appelé investigation sous sa plume n’était en réalité qu’une instruction exclusivement à charge, ne donnant presque jamais la parole aux personnes mises en cause. Dans la plupart de ses enquêtes, les faits ne sont pas suffisamment vérifiés. Il est facile de déceler dans ces articles une volonté délibérée de nuire. Des enquêtes bâclées qui ont été utilisées comme une redoutable arme de terreur contre presque tous les pouvoirs qu’il accuse de corrompus.
Dans s...