La paix : le prix de son processus en Casamance ? (Par Jean Marie Biagui)
Ce sont là les actes I, II, III… d’une scène de théâtre dramatiquement prometteuse qui se jouent sous nos yeux, au cœur même de ce qui passe de plus en plus pour une nécropole à ciel ouvert.
Puis, tout à coup, un acte Nième s’invite comme par effraction au programme, avec au premier rôle, du reste unique, le président Yaya Jammeh, qui s’énerve, subitement ; il gronde, il est fâché, très fâché contre notre pays, dont il insulte au passage, copieusement, les dirigeants, et nous en rigolons, insoucieux. Pourtant, c’est grave, gravissime même.
En effet, le temps semble décidément définitivement révolu, où il avait plu au président Macky Sall d’extrader vers le Mali le « pestiféré de Banjul », Koukoy Samba Sagna. Il y croisa aussitôt la mort. Qui plus est, et peu après, d’autres « pestiférés de Banjul » sont repérés, ou simplement annoncés, à Dakar, qui vont ainsi provoquer, de par justement leur présence supposée dans la capitale sénégalaise, des « poussées de fièvre » doublées « d’urticaire » chez Yaya Jammeh. Meurtri, le président gambien se lâche : « Je ne peux pas travailler avec Macky Sall. Il mord et réconforte en même temps. Il est le troisième président sénégalais avec lequel je ne peux pas collaborer. Personne ne peut me tromper… J’ai dit à Macky Sall de ne pas faire le fou pour fermer la frontière car nous n’avons peur d’aucune nation sur cette terre. Mais Macky Sall a fait le fou ignorant que celui qui fait le fou trouve toujours de vrais fous lorsqu’il arrive dans un asile… Du président Abdou Douf en passant par Abdoulaye Wade jusqu’à Macky Sall, tous m’ont combattu parce que je suis libre. Mais vous, sénégalais, vous n’avez pa...
Puis, tout à coup, un acte Nième s’invite comme par effraction au programme, avec au premier rôle, du reste unique, le président Yaya Jammeh, qui s’énerve, subitement ; il gronde, il est fâché, très fâché contre notre pays, dont il insulte au passage, copieusement, les dirigeants, et nous en rigolons, insoucieux. Pourtant, c’est grave, gravissime même.
En effet, le temps semble décidément définitivement révolu, où il avait plu au président Macky Sall d’extrader vers le Mali le « pestiféré de Banjul », Koukoy Samba Sagna. Il y croisa aussitôt la mort. Qui plus est, et peu après, d’autres « pestiférés de Banjul » sont repérés, ou simplement annoncés, à Dakar, qui vont ainsi provoquer, de par justement leur présence supposée dans la capitale sénégalaise, des « poussées de fièvre » doublées « d’urticaire » chez Yaya Jammeh. Meurtri, le président gambien se lâche : « Je ne peux pas travailler avec Macky Sall. Il mord et réconforte en même temps. Il est le troisième président sénégalais avec lequel je ne peux pas collaborer. Personne ne peut me tromper… J’ai dit à Macky Sall de ne pas faire le fou pour fermer la frontière car nous n’avons peur d’aucune nation sur cette terre. Mais Macky Sall a fait le fou ignorant que celui qui fait le fou trouve toujours de vrais fous lorsqu’il arrive dans un asile… Du président Abdou Douf en passant par Abdoulaye Wade jusqu’à Macky Sall, tous m’ont combattu parce que je suis libre. Mais vous, sénégalais, vous n’avez pa...