La contribution diplomatique du Saint-Siège pour la COP21
Lors de la trentième conférence internationale du Conseil pontifical pour la pastorale des services de la santé, Mgr Paul Richard Gallagher, secrétaire pour les relations avec les États, a pris la parole. La rencontre internationale était consacrée au thème de « La culture de la santé et de l’accueil au service de l’homme et de la planète », elle se déroulait au Vatican du 19 au 21 novembre 2015, quelques jours avant le début de la COP21 à Paris (France). Mgr Gallagher s’est attaché à resituer le contexte de la COP21, étape dans « la mise en œuvre de la convention de l’ONU sur le climat (qui) concerne un processus de longue durée, qui a commencé peut-on dire en 1992 ». Il a ensuite expliqué l’engagement du Saint-Siège au nom de la justice, car « le problème fondamental du réchauffement global est indissolublement lié à la recherche non seulement d’un développement à bas contenu de carbone, mais aussi et peut-être surtout, d’un authentique développement humain intégral. » Citant à maintes reprises Laudato si’, il a expliqué la contribution diplomatique du Saint-Siège qu’il a synthétisée « en trois points : ancrer l’accord dans une claire orientation éthique, promouvoir l’obtention de trois objectifs liés entre eux, atténuer l’impact des changements climatiques, freiner la pauvreté et faire fleurir la dignité de l’être humain ; conserver le regard tourné vers l’avenir ».
