Et si 2016 était l’année du MFDC ? (Par Jean-Marie François Biagui)
Celui qui se considère comme le représentant du Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (MFDC) en Suisse, Ousmane Tamba, était à Ziguinchor tout récemment. Peut-être y a-t-il croisé l’envoyé spécial de cet autre représentant du MFDC en France, Mamadou Nkrumah Sané, et non moins secrétaire général autoproclamé du mouvement depuis la mort, le 14 janvier 2007, de son leader charismatique, l’abbé Augustin Diamacoune Senghor. En tous les cas, tous les deux ont dû se pavaner imperturbablement en Casamance, c’est-à-dire sans y être inquiétés par aucune autorité d’aucune sorte.
Ne soyons pas dupes, cependant. Car ces deux touristes de marque ne sont mus, ni par les effets collatéraux du « processus de paix en Casamance », ni par l’idée même de paix, encore moins par la valeur ‘‘paix’’. Ceux qui le désirent pourront chercher, et ils ne tarderont pas à trouver les véritables motivations de ces touristes de marque, tout en (re)découvrant, certainement, que ces derniers ont toujours clamé, haut et fort, au nom de leurs mentors respectifs, ou en leur nom propre, que des assises inter-MFDC ne peuvent se tenir chez nous, en Casamance, au seul motif que leur vie, à eux seuls, avec celle de leurs amis et alliés, y serait en danger, et en permanence. Ainsi, dans leur entendement tronqué ou approximatif, leur vie vaut-elle, si ce n’est plus, celle de tous les autres Casamançais réunis, tandis que, à leurs yeux, face au MFDC, les autorités ont perdu le sommeil pour leurs seuls « faits d’armes ».
En fait, nos touristes de marque, qui passent indûment pour des saisonniers du « processus de paix en Casamance », ainsi que leurs mentors, redoutaient et redoutent encore une seule chose : la tenue effective d’assises inter-MFDC où, de toute façon, et de toute évidence, ils brilleront par leurs tares et leurs limites respectives avérées. Car ils ne sont porteurs d’aucun idéal sérieux : leur manque de vision politique et de projet de sortie de crise en Casamance est tou...
Ne soyons pas dupes, cependant. Car ces deux touristes de marque ne sont mus, ni par les effets collatéraux du « processus de paix en Casamance », ni par l’idée même de paix, encore moins par la valeur ‘‘paix’’. Ceux qui le désirent pourront chercher, et ils ne tarderont pas à trouver les véritables motivations de ces touristes de marque, tout en (re)découvrant, certainement, que ces derniers ont toujours clamé, haut et fort, au nom de leurs mentors respectifs, ou en leur nom propre, que des assises inter-MFDC ne peuvent se tenir chez nous, en Casamance, au seul motif que leur vie, à eux seuls, avec celle de leurs amis et alliés, y serait en danger, et en permanence. Ainsi, dans leur entendement tronqué ou approximatif, leur vie vaut-elle, si ce n’est plus, celle de tous les autres Casamançais réunis, tandis que, à leurs yeux, face au MFDC, les autorités ont perdu le sommeil pour leurs seuls « faits d’armes ».
En fait, nos touristes de marque, qui passent indûment pour des saisonniers du « processus de paix en Casamance », ainsi que leurs mentors, redoutaient et redoutent encore une seule chose : la tenue effective d’assises inter-MFDC où, de toute façon, et de toute évidence, ils brilleront par leurs tares et leurs limites respectives avérées. Car ils ne sont porteurs d’aucun idéal sérieux : leur manque de vision politique et de projet de sortie de crise en Casamance est tou...