«C'est le genre de gars à qui on a envie de botter les fesses», lance Biden à l'attention de Trump
La dernière ligne droite des présidentielles aux États-Unis donne lieu à un florilège de déclarations «sans filtre», notamment dans le camp démocrate.
Le 2 novembre, dans le cadre de son soutien à la campagne de la vice-présidente Kamala Harris, le président américain s'est rendu dans sa ville natale de Scranton, en Pennsylvanie, qui figure parmi les États clés. L'actuel locataire de la Maison Blanche n'a pas mâché ses mots à l'encontre de son rival républicain Donald Trump et de ses soutiens.
«Il y a une chose que Trump et ses amis républicains veulent faire. Ils veulent promulguer des allégements fiscaux géants pour les riches», a-t-il déclaré dans un premier temps. «Je sais que certains d’entre vous sont tentés de penser que ce sont des machos», a-t-il poursuivi, semblant faire référence à Trump et à ses soutiens,. Et d'ajouter quelques instants plus tard : «C'est le genre de gars à qui on a envie de botter les fesses».
Une sortie qui a déclenché des rires au sein de son auditoire, ainsi que des réactions sur les réseaux sociaux. «Il m’a traité de "gay" et maintenant il veut me toucher le cul», a raillé dans la foulée, sur X (ex-Twitter), le milliardaire Elon Musk, l'un des principaux soutiens de Donald Trump.
«En l'honneur de Kamala et Biden»
Ce n'est pas la première fois que Joe Biden se permet des écarts de langage à l'encontre des «partisans» de Donald Trump, qu'il avait qualifié d'«ordures» le 29 octobre.
«Les seules ordures que je vois flottant autour d'ici, ce sont ses partisans», avait déclaré le président des États-Unis en réponse à l'humoriste Tony Hinchcliffe qui lors d'un meeting à New York du candidat républicain avait qualifié Porto Rico d'«île flottante d'ordures».
Le lendemain, surfant sur cette gaffe du locataire de la Maison Blanche, Donald Trump s'était montré au volant d'un camion poubelle à son nom, lors d'un déplacement dans le Wisconsin. Un camion «en l'honneur de Kamala et de Joe Biden», avait-il lancé à la presse. Le candidat républicain avait par ailleurs rejeté les propos de Tony Hinchcliffe, affirmant qu'il aimait Porto Rico et que Porto Rico l'aimait.