La Bourse de Paris met fin à sa série de hausses
L'indice vedette CAC 40 a légèrement reculé de 16,28 points à 7.485,73 points. Lundi, il avait gagné 0,70%.
Les investisseurs attendent principalement le début du symposium des banquiers centraux de Jackson Hole, qui commence aux Etats-Unis jeudi, et espèrent que le président de la Réserve fédérale américaine (Fed) ouvrira encore un peu plus la porte à une baisse des taux en septembre, le scénario qui fait consensus pour les marchés.
Les marchés "prédisent une baisse des taux", majoritairement "attendue de 25 points de base, à l'issue de la prochaine réunion de la banque centrale américaine (Fed) le 18 septembre", commente Xavier Girard, expert en investissements financiers de Milleis Banque Privée.
Par ailleurs, plusieurs prises de parole de responsables de la banque centrale américaine sont attendues d'ici la fin de semaine, ainsi que le compte-rendu de sa dernière réunion de politique monétaire mercredi après la clôture parisienne.
C'est ainsi "une semaine d'attente" et calme "avec peu d'intervenants, peu d'indicateurs, et presque plus de publication d'entreprises", en dehors de ceux du géant technologique américain Nvidia, "qui est désormais la troisième plus grosse capitalisation boursière mondiale", le 28 août.
Par ailleurs, "le marché a déjà fait son rebond après la panique du début du mois et se stabilise" désormais, commente Xavier Girard.
Un cocktail de bonnes publications a fait oublier aux investisseurs la panique qui les avait gagnés dans les premiers jours d'août.
"L'inflation est plus faible que prévu aux Etats-Unis, les prix à la production américains sont ressortis mieux qu'anticipé, tout comme les ventes aux détails et les inscriptions aux chômage moins fortes qu'attendu", détaille Xavier Girard.
Sur le marché obligataire, le taux d'intérêt de l'Etat français à 10 ans, l'échéance qui fait référence, était en légère baisse, s'établissant à 2,94% à la clôture, contre 2,97% la veille.
Voltalia dévisse
Le producteur d'énergies renouvelables Voltalia a chuté de 18,23% à 8,70 euros après avoir annoncé lundi que l'opérateur du réseau de transmission brésilien, son principal marché, "impose actuellement un écrêtement prononcé dans certaines parties du réseau" qui affecterait fortement la rentabilité du groupe en 2024, s'il devait se prolonger.
"Plusieurs actions contentieuses, déjà initiées en 2023, sont en cours devant les juridictions fédérales et locales, la loi prévoyant des compensations financières s'appliquant notamment aux centrales de Voltalia". En 2023, plus de la moitié des capacités d'exploitation du groupe se trouvaient au Brésil.
TotalEnergies dans le rouge
Le géant pétrolier TotalEnergies a cédé 1,51% à 61,97 euros, alors que les cours du pétrole continuaient de reculer mardi, après avoir perdu plus de 2,5% lundi avec les avancées diplomatiques vers une possible trêve à Gaza. A Londres, BP et Shell ont perdu plus de 2,5%.