Ligue des champions: le PSG hérite de City et du Bayern dans un nouveau format riche en affiches
Dans cette nouvelle première phase dite de "ligue", chaque club va affronter huit équipes - deux dans chacun des quatre chapeaux - à l'exclusion des clubs de son propre championnat.
Ainsi le PSG, habitué des grandes joutes européennes ces dernières années, va recevoir Manchester City, l'Atletico de Madrid, le PSV Eindhoven et Gérone, et se déplacera à Munich, Arsenal, Salzbourg et Stuttgart.
Ces huit matches auront lieu entre le 17 septembre et le 29 janvier, avec l'objectif pour le club de la capitale de finir parmi les huit premiers au classement des 36 équipes engagées.
Des barrages permettront aux formations classées de la neuvième à la 24e place de tenter de se qualifier aussi.
L'objectif pour le PSG est non seulement d'éviter ces barrages mais de se classer le plus haut possible, puisque le rang va avoir une conséquence sur le placement dans le tableau final.
Etalonnage
Pour sa deuxième saison sur le banc parisien après avoir atteint les demi-finales, l'Espagnol Luis Enrique est très attendu en Ligue des champions. En effet, le PSG, taillé pour dominer outrageusement le football hexagonal, pourra s'étalonner rapidement contre ses rivaux européens, notamment le City de Guardiola, alors que ses propriétaires qataris ont pour ambition de remporter la coupe aux grandes oreilles.
"Avec le nouveau format, ce sera plus dur mais c'est ce qu'on aime. C'est très excitant. On a des matches durs mais il faudra penser match par match. On a un objectif collectif comme l'a dit le coach", a réagi le président du PSG, Nasser Al-Khelaifi.
Pour les autres clubs de Ligue 1, la marche est tout aussi haute: Monaco va recevoir le FC Barcelone, le Benfica Lisbonne, l'Etoile Rouge Belgrade et Aston Villa. Et ira défier l'Inter Milan, Arsenal, le Dinamo Zagreb et Bologne.
Brest, 3e de Ligue 1 la saison dernière, et l'un des plus Petits Poucets de la C1, va recevoir - probablement au Roudourou de Guingamp puisque Francis-Le Blé ne remplit pas les conditions - le Real Madrid, le champion d'Allemagne Leverkusen, le PSV Eindhoven et le Sturm Graz. Et voyagera à Barcelone, au Shakthar Donetsk, Salzbourg et au Sparta Prague.
"S'il y avait une grosse équipe à tirer c'était le Real Madrid. on va faire revenir Mbappé en Bretagne, c'est une bonne nouvelle, on l'aime beaucoup. Il va falloir être en forme et notre équipe devra être dans un grand jour. De toutes façons, on savait qu'on tirerait du lourd", a déclaré le président brestois Denis Le Saint.
Tournis
Lille, qui a arraché sa qualification mercredi soir en barrages, accueillera aussi le Real Madrid, ainsi que la Juventus Turin, le Feyenoord Rotterdam et Sturm Graz. Le Losc ira affronter Liverpool, l'Atletico Madrid, le Sporting Portugal et Bologne.
"C'est formidable. On est déjà très heureux d'être là. On a eu des vents contraires, mais on aura de très belles affiches, c'est fantastique. J'étais dubitatif sur le format mais finalement, il est top", a expliqué le président Olivier Létang.
Si l'on ajoute des affiches entre mammouths comme Liverpool - Real Madrid, Barcelone - Bayern ou encore City - Inter Milan, c'est une pléïade de rencontres qui ont été données à un train d'enfer par un ordinateur.
Cristiano Ronaldo s'est contenté de l'activer à chaque étape, depuis Monaco, après le tirage à la main d'une boule par Gianluigi Buffon.
De quoi donner le tournis aux fans habitués au tirage manuel dans les saladiers et des poules de quatre équipes.
L'objectif était sportif, donc, pour l'UEFA, mais aussi politique pour couper l'herbe sous le pied d'une éventuelle Super Ligue, projet qui refait régulièrement surface.
Et objectif financier avec plus de matches, de recettes publicitaires et de revenus pour les clubs.
Le vainqueur, qui sera sacré le 31 mai 2025 à Munich, recevra ainsi un chèque de 86 millions d'euros minimum contre 68 millions d'euros précédemment. Au total, 2,467 milliards d'euros seront répartis entre les participants (2 milliards en 2023-2024).