La Bourse de Paris termine en légère hausse malgré des résultats mitigés
L'indice vedette CAC 40 a avancé de 12,04 points et s'est établit à 8.122,58 points à la clôture.
Mardi, l'indice avait plongé de 1,17%, "une des pires séances depuis le début de l'année, ce qui en dit long sur la bonne performance du CAC depuis le 1er janvier" (+10,05%), remarque Andrea Tueni, responsable des activités de marchés de Saxo Banque France.
Dans ce contexte de "surperformance des Européens sur les indices américains, il est aussi sain de reprendre son souffle", a-t-il ajouté.
Jeudi, c'est essentiellement la microéconomie qui a animé une séance marquée par le bond de Schneider Electric en séance mais qui s'est finalement un peu essoufflé à la clôture (+2,99% à 254,60 euros) et la chute de Carrefour (-8,83% à 12,50 euros), de Renault (-4,04% à 49,13 euros) et du groupe Accor (-3,46% à 46,87 euros).
La performance de Schneider Electric, qui pèse plus lourd sur le CAC 40 que ces autres titres, a permis à l'indice de ne pas chuter, a expliqué M. Tueni.
Le géant français des équipements électriques et automatismes industriels a été salué après avoir annoncé de nouveaux profits records en 2024, dopé par les produits et services liés à la transition énergétique et aux besoins exponentiels dans les centres de données.
Le distributeur Carrefour a été sanctionné en raison d'un bénéfice net divisé par plus de deux et des prévisions "décevantes" pour 2025.
Accor, sixième groupe hôtelier mondial, a publié jeudi des résultats annuels records en 2024, mais moins bien que ce que le marché attendait du groupe.
Le constructeur automobile Renault a lui aussi été sanctionné pour des résultats en deçà des attentes du marché.
Airbus et ADP en rouge
Le géant européen Airbus (-2,27% à 165,08 euros) a affiché une année 2024 "éprouvante" marquée par les perturbations de la chaîne d'approvisionnement.
Le gestionnaire d'aéroports Groupe ADP a lâché 8,37% à 105,10 euros après avoir publié un bénéfice net quasiment divisé par deux et une forte hausse de la pression fiscale.
Eramet bondit
Le groupe minier français a bondi de 5,96% à 56,85 euros, les marchés saluant le fait que l'entreprise est restée bénéficiaire l'an dernier, malgré une année 2024 "difficile", selon le groupe, notamment au Gabon ou en Nouvelle-Calédonie. Eramet a enregistré un bénéfice net de 14 millions d'euros, en recul de 87% sur un an.
Sortie de cote pour Imerys?
Le producteur de minéraux industriels Imerys a bondi de 6,48% à 29,92 euros sur le SBF120, à la faveur d'une information de Bloomberg selon laquelle son actionnaire principal, Groupe Bruxelles Lambert (GBL), envisagerait une sortie de cote pour ses titres.
STMicroelectronics, le vent en poupe
Le groupe français de semi-conducteurs STMicroelectronics a terminé en hausse de 5,73% à 26,38 euros, après avoir déjà bondi de près de 8% la veille, le groupe profitant toujours du relèvement de son objectif de cours par les analystes de Jefferies, de 23 à 34 euros.
Depuis le 1er janvier, le titre a gagné 8,65%.