33e Open de Brive : Johan Tatlot et Elisa Bourdeilletas s'imposent en toute logique

Disputées samedi, les finales du 33e Open de Brive ont rendu leur verdict en sacrant la Bordelaise Elisa Bourdeilletas (-2/6) et le Parisien Johan Tatlot (n° 56) sur les courts de la salle municipale de tennis.

Le tennis à Brive se porte très bien ! La précédente édition avait établi un record de participants au traditionnel tournoi labellisé Circuit des Grands Tournois Nationaux pour la catégorie masculine avec 398 compétiteurs inscrits. La 33e édition, la 9e organisée par l’association UTTB, a fait tout aussi bien à, l’unité près soit à nouveau 398 inscriptions. Record égalé pour édition 2024, étalée toujours sur 15 jours avec en point d’orgue les finales d’un niveau toujours aussi intensément disputées.

Chez les féminines, la logique a été respectée avec le succès de la gauchère Elisa Bourdeilletas (-2/6, Villa Primrose) sur la surprenante Boulazacoise Yana Mykytyn (0), invitée en finale après le forfait de dernière minute en demie de la tête de série numéro un du tableau Georgina Hays (-4/6). Bien que plus entreprenante, la Périgourdine a subi la science du jeu de la jeune Bordelaise qui vient inscrire son nom au palmarès du plus grand tournoi en Corrèze (6-3, 6-2) qui a décidé de relever encore plus le niveau de son tableau féminin l’année prochaine en obtenant également le label CNGT. Cela lui ouvre plein de promesses de joueuses numérotées pour les prochaines éditions.

Chez les hommes, sans surprise, c’est la tête de série numéro un et archi favori, Johan Tatlot qui l’emporte après avoir dompté la fougue du Suisse Tanguy Génier (-4/6) qui, pour son premier tournoi en France a traversé le tableau final. Opposant un jeu posé et une belle résistance malgré la différence de classement, le Suisse n’a pas été en mesure de troubler la force de frappe et la solidité du 56 e joueur français, surnommé le « roi des CNGT » depuis son choix de se consacrer et de rafler la mise sur bon nombre des tournois de cette catégorie de tournoi plutôt qu’au circuit ATP. Logiquement, le Parisien s’impose 6-3, 6-4.