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Апрель
2024

Courtille vidé pendant un an : le traitement de choc de Guéret pour dire adieu aux cyanobactéries

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Courtille vidé pendant un an : le traitement de choc de Guéret pour dire adieu aux cyanobactéries

Courtille sera vide entre l’automne 2024 et l’automne 2025. Une année pour permettre les opérations qui vont assainir le fond et les abords du site. Il s’agit d’écarter définitivement le fléau des cyanobactéries qui plombe chaque été guérétois. Et de remettre enfin l’iconique plan d’eau à la hauteur de sa réputation.

Aux grands maux les grands remèdes.

La Ville de Guéret prévoit de vider totalement Courtille afin de mener la série d’interventions nécessaires à l’éradication des cyanobactéries qui pourrissent la vie estivale sur le plan d’eau depuis de nombreuses années.

Marie-Françoise Fournier vient de confirmer que la vidange se fera à l’automne prochain, progressivement et en partenariat avec la Société de pêche, afin de recueillir le poisson qui ne doit pas manquer dans le plan d’eau : il n’a jamais été vidé depuis sa création, en 1985.

C’est d’ailleurs parce que le site n’avait jamais subi de travaux d’ampleur depuis, que la municipalité actuelle a fini par se rendre compte qu’il n’avait jamais été mis en règle auprès des services de l’État.

Et c’est parce que le vide administratif vient juste d’être comblé que le projet peut commencer. Un projet ambitieux, à la mesure du défi environnemental et des enjeux qui en découlent, touristiques et sanitaires…

Vidange, curage, plantes filtrantes…

« Courtille c’est l’image de Guéret, résume Marie-Françoise Fournier. Un site incontournable pour l’attractivité de notre ville, auprès des touristes comme des Creusois, en particulier ceux qui ne peuvent pas partir en vacances.

C’est aussi un lieu de nature qui doit être exemplaire, je n’exclus pas d’ailleurs que cela devienne in fine une vraie réserve d’eau potable. » Il en avait en effet été question dans le contexte de tension sur la ressource durant ces derniers étés de sécheresse.

Peut-être, un jour, un “Pavillon Bleu” pour Guéret ?

Mais ces objectifs très vertueux ne seront atteints qu’au terme d’un processus de régénération écologique long et technique. La maire énumère ce « vrai travail d’équipe qui fait intervenir de nombreux acteurs ».

D’abord la vidange, donc. Ensuite, le curage du fond, sans doute bien envasé, et rempli de souvenirs de vacances qui sombrèrent – votre premier appareil photo numérique, votre casquette de France ’98, sont sans doute encore là.

L’espace ainsi nettoyé sera alors garni de certaines plantes dont le rôle sera d’absorber les agents polluants ; ainsi sacrifiée pour la bonne cause, cette première végétation sera fauchée. Pour laisser place à d’autres plantes aquatiques, les définitives.

Hormis dans l’étang proprement dit, des travaux auront aussi lieu autour pour aménager des zones de filtration des eaux entrantes. « On est obligé d’agir sur tout en même temps car c’est un écosystème. Travailler un seul aspect n’a pas de sens », souligne Madame Fournier.

Un plan d’eau dans son contexte

Dans ce même état d’esprit, la Ville a une vigilance particulière sur l’amont, d’où viennent les eaux de Courtille. « Nous savons que les agriculteurs qui travaillent là sont en règle mais il faut voir comment filtrer les ruissellements qu’on ne peut pas empêcher ; nous regardons aussi si tout est en conformité sur l’assainissement des quartiers jusqu’à Pisserrate et Peuronceau… »

Le lac d’Aydat, en Auvergne, est cité par l’élue guérétoise comme l’exemple d’un site qui a été totalement assaini par ces procédés de filtration. Plus près de Guéret, le plan d’eau de La Roussille, à Châtelus-Malvaleix a lui aussi fait l’objet d’aménagements exemplaires.

Résultat : il ne figure jamais sur la liste estivale des sites infectés de cyanobactéries. Laisser ce cauchemar derrière est bien le but pour la Ville de Guéret.

« Chaque été nous fermons la baignade durant de longues périodes… Les taux de concentration augmentent d’année en année… Si l’on ne fait rien cela pourrait conduire à l’arrêt définitif de toutes activités à Courtille. Y compris à pied, car les émanations ne sont pas bonnes non plus. 

Le projet global s’élève à un million d’euros. Il va aussi coûter une saison : le processus va durer un an, ce qui fait que Courtille sera encore à sec durant l’été 2025, prévient l’élue. Le prix à payer pour être à la hauteur des attentes.

Voire candidater au Pavillon Bleu – il n’y en a pas en Creuse – ? Madame Fournier ne l’exclut pas du tout.

 

Floris Bressy

floris.bressy@centrefrance.com




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