Agression de Samara à Montpellier : l'enquête administrative ne relève pas de "situation de harcèlement scolaire"
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D'après l'enquête lancée par l'Éducation nationale après l'agression d'une élève de 13 ans à Montpellier, il n'y avait pas de "situation de harcèlement scolaire" à l'encontre de la victime.
L'enquête administrative lancée par l'Éducation nationale concernant l'agression début avril à Montpellier de Samara, une adolescente de 13 ans, n'a pas relevé de "situation de harcèlement scolaire" à l'encontre de la jeune fille.
"À l'issue de ses investigations, et concernant la prise en charge de Samara le 2 avril, la mission n'a relevé aucun manquement fautif de la part du personnel de l'établissement et ne peut établir objectivement une situation de harcèlement scolaire à l’encontre de Samara", est-il écrit dans une synthèse de l'enquête administrative, publiée par le ministère de l'Éducation.
Cette synthèse fait par ailleurs "le constat de signaux d’alerte qui, agrégés, font l’évidence d’un mal-être croissant de Samara". "Ces signaux, épisodiques depuis la fin de l’année dernière, sont allés en s’accélérant depuis le début du mois de mars et ont conduit à un suivi de l’élève resserré par la vie scolaire", selon ces conclusions publiées après trois semaines d’enquête.
"La petite Samara faisait l’objet d’un harcèlement", a de son côté affirmé mardi à l’AFP l’avocat de la mère de l’adolescente, Me Marc Gallix.
Cinq mises en examenSamara a été agressée le 2 avril devant son collège de Montpellier par plusieurs élèves. L’agression a été violente au point de la plonger dans le coma pendant plus d’une journée.
Deux mineurs suspectés d’être impliqués dans cette agression, ont été mis en examen, le 24 avril dernier, pour tentative de meurtre sur mineur de (moins) de 15 ans.
Cela porte à cinq les mises en examen de mineurs pour tentative d’homicide dans ce dossier, après celles de deux garçons et d’une fille de 14 et 15 ans interpellés le 3 avril, au lendemain de l’agression de l’adolescente.
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Avec AFP