Les organisateurs annoncent 6.500 participants à la marche contre les méga-bassines dans le Puy-de-Dôme

Ciel bleu et soleil. Les opposants aux deux projets de méga-bassines dans le secteur de Billom (Puy-de-Dôme) ont pris le départ d'une randonnée "pour la défense de l'eau" ce samedi matin à Chignat, près de Clermont-Ferrand.

Selon la préfecture, ils sont 4.000 à marcher vers Billom via Bouzel - où une prise de parole de personnalités politiques est prévue vers 13 heures - dans une bonne ambiance. Les organisateurs annoncent 6.500 personnes.

Ils protestent contre les projets portés par une trentaine d'agricutleurs, de créations de deux mégabassines à Bouzel et à Saint-Georges-sur-Allier qui seraient les deux plus grandes en France.

Gabriel Latout de Bassines Non Merci 63 expliquait ce matin, au départ de la marche, les raisons de son opposition :  "Ici, il y a une cinquantaine d'années, le territoire était très fertile, mais les politiques agricoles ont asséché la terre. À force de cette exploitation est venu le projet de méga-bassines porté par l'ASL des Turlurons. C'est pour lutter contre ce projet que nous nous réunissons aujourd'hui".

Beaucoup de "randonneurs" fidèles au mot d'ordre des organisateurs, sont habillés en bleu. Bleu comme l'eau qu'ils défendent. On peut lire sur des pancartes : "L'eau est un bien commun", "mégabassine je ne boirai pas de ton eau, Limagrain, no bassaran". 

L'arrêté du préfet sur l'usage de drones par les forces de l'ordre suspendu. Le tribunal administratif de Clermont-Ferrand a suspendu en référé l'arrêté préfectoral autorisant l'usage de drones par les gendarmes pour filmer les participants à ce rassemblement. Les orgnisateurs à l'origine de la demande de la suspension de l'arrêté ont défendu que cet arrêté était une atteinte grave et illégale au droit au respect de la vie privée. Le préfet justifiait l'utilisation de drones redoutant des actions violente au cours de la journée. Le juge a estimé "qu'aucun des éléments produits par la préfecture ne tend à corroborer la participation de mouvements radicaux à la manifestation délcarée et autorisée".