Un café littéraire pour rencontrer une jeune écrivaine installée dans le sud de la Creuse

Après Antonin Varenne et avant Franck Bouysse, Charlotte Monsarrat sera la prochaine invitée du café littéraire de l’association Felletin, Le Plaisir de lire. Elle interviendra au Grand café de Felletin mercredi 22 mai.

Ce sera l’occasion de découvrir une jeune écrivaine qui s’est installée dans le sud de la Creuse. Elle vient de publier son premier roman, « Les âmes fragmentées », aux Éditions Anne Carrière (250 pages, 19 €).

Charlotte Monsarrat explique avoir toujours aimé raconter des histoires. Elle a écrit un premier roman à l’âge de 11 ans, sur un cahier d’écolier. Elle a grandi et son père lui a demandé d’opter pour un « vrai » métier. Alors, elle a choisi la production audiovisuelle, le documentaire puis la série d’animation.

Elle a continué d’écrire pour elle, sans rien terminer. Aujourd’hui, cette ancienne parisienne, mère de famille, habite à Saint-Michel-de-Veisse, dans un département où son mari a renoué avec la terre de ses ancêtres. 

C’est ainsi qu’elle s’est véritablement lancée en 2022 dans l’écriture d’un roman, à la première personne, en partant d’une idée originale qu’elle a nourrie de détails de vie (et de sa propre vie) tout en décryptant le monde actuel et en s’interrogeant sur celui de demain confronté à la crise climatique.

L’an dernier, les Éditions Anne Carrière ont publié « Les âmes fragmentées », « un thriller psychologique d’anticipation entre Minority Report et Strange Days ».Charlotte Monsarrat est, dans son roman, restée fidèle au monde du cinéma qu’elle connaît bien. Elle a imaginé un futur proche dans lequel les tournages de films, devenus trop polluants pour la planète, sont interdits. Ils sont remplacés par un procédé permettant d’extraire les souvenirs de personnes décédées qui deviennent des films éphémères… Avec tous les risques que cela comporte. Véronica, l’héroïne du roman, réalisatrice de films mémoire, a connu une gloire éphémère mais désormais faute d’inspiration elle restaure ses anciens succès. Un jour, en travaillant sur les souvenirs d’un ancien trafiquant de mémoire, elle découvre qu’elle a eu une relation amoureuse avec ce dernier.

Véronica n’a pas gardé le moindre souvenir de ce moment intime. D’où son profond malaise et des interrogations. Alors aidée de sa compagne et de sa mère, elle se lance dans une enquête pour « recoller les morceaux de son âme fragmentée ».Charlotte Monsarrat a écrit ce livre en cinq mois, il lui en a fallu trois autres pour la réécriture.  « Les âmes fragmentées » séduit le lecteur par l’imaginaire débridé qu’il déploie, par la qualité du style, par la fluidité de l’histoire et son originalité, mais aussi par le sens de la progression dramatique. 

PratiqueMercredi 22 mai, 18 heures, au Grand café de Felletin.