L’indispensable virage numérique des commerçants : "le commerce physique ne suffit plus "

Aujourd’hui, le digital fait intégralement partie de la stratégie de développement commercial. Explications.

La visibilité en ligne d’une entreprise est dévenue incontournable. « Même une simple fiche Google a minima ! » conseille Lætitia Thomazet-Vaillant, à la chambre de commerce et d’industrie Clermont Auvergne Métropole. Et de fait, selon la dernière enquête du Crédoc (Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie), 84 % des TPE-PME ont une visibilité en ligne via un site dédié ou les réseaux sociaux. Contre seulement 37 % en 2020.

Mais seulement 68 % avec un site web, ce qui classe la France en dessous de la moyenne européenne. Au-delà de la seule visibilité, la transformation numérique a bien été identifiée comme un enjeu de compétitivité par les entreprises et en particulier les commerçants.

Une entreprise sur deux capte désormais au moins 5 % de ses clients en ligne (huit points de plus qu’en 2023). De fait, « nous avons de plus en plus de demandes pour suivre nos formations et être accompagnés. Et particulièrement dans le secteur du commerce, des biens marchands, comme des services. Le commerce physique ne suffit plus », note Laëtitia Vaillant-Thomazet. 

Recours à l’intelligence artificielle, plateforme numérique, cybersécurité, interfaçage bancaire, sobriété numérique, prestataires locaux, retours sur investissement… Les questions sont nombreuses. « Nous avons tout un programme d’accompagnement en ateliers collectifs ou individuels pour adapter le conseil à la taille de l’entreprise et au budget » (l'agenda des ateliers).

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Car les solutions sont variées. De la market place, sans même de solution de stockage, au tout internalisé de Vetsécurité dans le Cantal, en passant par le cross canal comme Partauto dans le Puy-de-Dôme. On voit aussi se développer de plus en plus de commerces éphémères. Avec un besoin de contact clients. 

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Cécile Bergougnoux