Landos et Le Bouchet-Saint-Nicolas bientôt unis par le réseau d'eau potable
Vendredi, les communes de Landos et Le Bouchet-Saint-Nicolas ont scellé administrativement leur engagement dans l’interconnexion qui, à terme, doit sécuriser l’accès à l’eau potable.
« Merci Landos », lâche Alain Vidal, maire bouchitois, entouré de deux adjoints, Adrien Garcia et Philippe Colonna. « Maintenant, on va pouvoir se mettre au travail », clôt Jean-Louis Reynaud, accompagné de son premier adjoint, Jacques Mathieu. Vendredi, le premier édile de Landos a accueilli, dans sa mairie, la signature de la convention de maîtrise d’ouvrage unique de l’important chantier qui permettra à l’eau landossienne de couler dans le réseau de sa voisine.
Acte concret et symbolique« À la demande de l’État et de l’Agence de l’eau Loire Bretagne, pour simplifier les choses, c’est Le Bouchet qui porte juridiquement le dossier de l’interconnexion », résume Adrien Garcia. Une fois les subventions déduites - elles restent à déterminer mais devaient représenter 70 % des travaux d’environ 2 millions d’euros -, il y aura donc refacturation.
L’acte de vendredi est à la fois concret, puisqu’il permet de « consulter les entreprises » dès aujourd’hui, et symbolique. « La première rencontre entre Landos et Le Bouchet, rappelle Jean-Louis Reynaud, c’était le 12 avril ». Soit une semaine après la décision du conseil municipal de Saint-Haon de couper les vannes du projet d’interconnexion partant de sa commune. En dix semaines, avec l’aide de l’intercommunalité des Pays de Cayres-Pradelles, représentée lors de la signature par sa chargée de mission eau, Amandine Bruyère, et le soutien de l’État, tous se sont mis en ordre de marche.
Étude de faisabilité, recherche de financements, portage du dossier, vote des municipalités : chaque étape a été validée pour arriver à celle de vendredi. De quoi rapprocher les administrés bouchitois d’un accès à l’eau potable plus pérenne que celui assuré par une autorisation de pompage dans le lac du Bouchet, prolongée de six mois par le Département, mi-mai.
En parallèle, Landos poursuit la lutte contre son réseau fuyard. Sur ce chantier à 900.000 euros, « les plis sont ouverts », annonce Jean-Louis Reynaud. Le gain d’eau « est estimé à 294 m³ par jour », soit plus que les besoins quotidiens bouchitois, note-t-on autour de la table vendredi. Le maire de Landos espère pouvoir mener les deux chantiers de front « dès septembre ».
Nora Gutting