Jorys Bovet (RN) veut "terminer ce mandat écourté", dans la 2e circonscription de l'Allier

Fort de la dynamique nationale, Jorys Bovet, le seul député RN de l’Allier, veut convaincre à nouveau les électeurs de la 2e circonscription afin de poursuivre son mandat.

Passée la surprise de la dissolution, Jorys Bovet (RN) se présente à nouveau. Avec l’intention de confirmer une autre surprise, celle que représentait l’élection en 2022 de ce novice de la politique inconnu de Montluçon et de ses environs, sous les couleurs de Marine Le Pen.

Le député sortant espère même creuser l’écart face à sa principale rivale, Louise Héritier (LFI), finaliste malheureuse des précédentes législatives à 140 voix près. "Nous avons fait preuve de notre sérieux, je rencontre des gens qui ont changé d’opinion sur notre parti", explique le père de famille de 31 ans.

Jorys Bovet souhaite "terminer ce mandat écourté" : "Juste dix-huit mois quasiment", calcule le Bourbonnais, prenant en compte les pauses dans le calendrier à l’Assemblée.

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Trop court pour porter ses fruits, ou pas assez travaillé comme lui reprochent ses détracteurs ? "J’ai débloqué des dossiers importants", défend le candidat. Renvoyant à une action plus personnelle : "Beaucoup de gens m’ont demandé de l’aide, j’ai contacté les personnes qu’il fallait pour eux".

Jorys Bovet qui balaie aussi les critiques concernant une forme d’éloignement du terrain. "Pas besoin d’habiter la circonscription pour représenter ses habitants", estime ce natif de l’agglomération vichyssoise. "J’ai été à toutes les cérémonies, même celles où on me menaçait si je venais."

Le sortant mène sa campagne sur des thématiques locales : les transports "pour faire bouger les choses au niveau du train", la santé, ou encore le numérique "car le nord de la circonscription reste impacté par des zones blanches".

Dans cette bataille, il peut compter sur Jérôme Duchalet, maire de Vaux, fonctionnaire de police de profession, non encarté. Un nouveau suppléant vu comme complémentaire, au plus près du territoire quand Jorys Bovet devra poursuivre ses navettes à Paris.

Julien Pépinot