Le conducteur contrôlé ivre dans le Puy-de-Dôme part en prison
Ce n'est pas la première fois qu'il prend le volant en état d'ébriété. Contrôlé en alcoolémie à Saint-Laure, il a été condamné à huit mois de prison ferme par le tribunal correctionnel de Clermont-Ferrand. Il a été incarcéré.
Les mêmes causes produisant les mêmes effets, le conducteur contrôlé le 12 juin, à Saint-Laure, ivre au volant de son Citroën Berlingo, a de nouveau comparu devant les juges, mercredi 26 juin, en comparution immédiate à Clermont-Ferrand.
1,90 g d'lacool dans le sangUne canette de bière ouverte à ses pieds lorsque les gendarmes l’ont contrôlé, il accusait un taux de 1,90 g. Deux mois plus tôt, il avait également été arrêté sans permis (annulé par la justice en 2022 pour le même type de faits) par la gendarmerie à Maringues, cette fois avec un taux de 1,10 g. Il devait comparaître en septembre pour ces faits-là avant de rechuter à Saint-Laure : « Je savais que je n’avais pas le droit de faire ce que je faisais mais je me rendais pas compte que c’était aussi grave », explique le trentenaire. Il avait pris le volant pour rentrer du travail. Pas de collègue pour le ramener chez lui à Maringues. « En fait, je suis malade de l’alcool. C’est une maladie. Il faut que je me fasse soigner pour de bon ». Un alcoolisme qui lui a valu d’être déjà rappelé à l’ordre par son employeur, le prévenu s’étant présenté ivre au travail.
Huit mois de prison fermeMercredi 26 juin, c’est la justice qui l’a sanctionné en le condamnant à un an de prison dont huit mois ferme. Il est parti en maison d’arrêt à l’issue de l’audience. Son avocate, Me Palamenghi, avait plaidé une « peine utile qui doit sanctionner mais une peine encadrante, un sursis probatoire renforcé, pour éviter la désocialisation » de son client salarié en CDI. Auparavant, la procureure avait rappelé que l’alcool est une des principales causes d’accident.
Leïla Aberkane