Euro 2024 : France - Espagne, une demi-finale en quatre duels
Mbappé retrouve Laporte
En totale méforme depuis le début du tournoi, Kylian Mbappé reste un danger pour l’Espagne d’Aymeric Laporte, défenseur d’origine française qui avait déjà souffert face au duo que formait “Kyk’s” avec Karim Benzema, en finale de la Ligue des nations 2021 (2-1 pour les Bleus).
Mais le capitaine français n’a marqué qu’un seul but sur penalty et a raté beaucoup d’occasions depuis le début du tournoi. Robin Le Normand étant suspendu, Laporte devrait faire la paire avec Nacho.
Morata face au mur MaignanLe capitaine espagnol Alvaro Morata, buteur contre la Croatie en phase de poules, n’a depuis plus trouvé le chemin des filets. Critiqué pour sa maladresse mais souvent au rendez-vous dans les grandes compétitions, l’attaquant de l’Atlético Madrid peut devenir le seul troisième meilleur buteur de l’histoire de l’Euro. Il compte 7 buts pour l’instant, comme Antoine Griezmann, derrière Cristiano Ronaldo (14) et Michel Platini (9).
Face à lui, Mike Maignan n’a concédé qu’un seul but, sur penalty, et a multiplié les parades décisives les rares fois où la défense française a laissé tirer un adversaire.
Flèches rouges contre latéraux bleusUn nouveau défi de taille attend Jules Koundé et Théo Hernandez : les deux latéraux, impériaux jusqu’ici, vont tenter de résister aux coups de reins dévastateurs des deux ailiers espagnols, Lamine Yamal à droite et Nico Williams à gauche.
Auteur de sa troisième passe décisive du tournoi contre l’Allemagne, Yamal est toujours en quête du but qui ferait de lui le plus jeune joueur à marquer dans l’histoire de l’Euro.
La vitesse est clairement espagnole, mais l’expérience penche côté français : Yamal, pas encore 17 ans, compte 12 sélections, contre les 26 ans et 32 capes de Théo Hernandez, qui a progressé sur le strict plan défensif. Williams, 21 ans et 18 sélections, va retrouver un Koundé en pleine confiance à 25 ans et 33 sélections.
Kanté pour museler RodriLe petit milieu français, immense depuis le début du tournoi, aura l’une des tâches les plus difficiles : contenir ou minimiser l’influence colossale du métronome espagnol Rodri. Les deux joueurs se connaissent bien et se sont souvent affrontés avec Chelsea et Manchester City, mais le disciple de Guardiola a depuis pris une autre dimension.
Mais “NG” est revenu plus fort après deux ans d’absence. Toujours aussi efficace à la récupération, il s’essaie à la construction sans autant de réussite. Ce mardi soir, il devra surtout empêcher Rodri d’orienter le jeu.
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