"La gestion de certains élèves a été compliquée" : des parents du collège de Cérilly sont inquiets pour la rentrée

Les élèves 5e du collège de Cérilly (Allier) ont vu leur année scolaire perturbée par des problèmes au sein de leur classe. Des parents d’élèves sont mobilisés pour que la situation ne se renouvelle pas à la rentrée.

Plusieurs parents de futurs élèves de 4e du collège François-Péron à Cérilly sont inquiets pour la rentrée de septembre. "Quand nos enfants étaient en 6e, il y avait deux classes et tout se passait bien. En 5e, le collège n’a fait qu’une seule classe de plus de trente élèves. Dès le début d’année, la gestion de certains élèves a été compliquée pour des professeurs qui manquaient d’expérience", résume Élodie Chiffe, une mère d’élève.

Les parents déplorent le fait que des élèves ont très vite perturbé les cours. 

Ce sont des enfants avec des difficultés d’apprentissages, avec des AESH (accompagnants d’élèves en situation de handicap). Ils perturbent la classe car ils n’arrivent pas suivre. Ils partent du cours, reviennent. Certains professeurs ont des gros problèmes d’autorité. Les autres enfants ont souffert de cette situation toute l’année.

Les parents d’élèves pointent aussi l’absence de professeurs ou leur manque de formation face aux élèves en difficulté scolaire. Pour eux, le manque de moyens du collège est la première cause de cette situation.

Le collège n’a malheureusement pas de classe Ulis (unité localisée pour l’inclusion scolaire) qui serait nécessaire pour ces enfants. On a aussi demandé au rectorat de l’Académie de Clermont-Ferrand une CPE, au moins à temps partiel, car le collège n’en a pas. 

Alors que les parents ont l’impression de manquer d’écoute de la part de la direction du collège François-Péron et des services de l’Éducation nationale, Anne Chevrier, la principale, réfute ce point.

J’ai rencontré plusieurs fois les parents d’élèves et le conseil de classe de la 5e a eu lieu en juin, met-elle en avant. Pour ce genre de situation, il n’y a jamais d’action miraculeuse mais nous ne sommes pas sans rien faire.

Les parents d’élèves ont annoncé qu’ils seraient très vigilants dès la rentrée pour que l’année de 4e ne se déroule pas dans les mêmes conditions.

Florence Farina