Groupes folkloriques, ateliers de danse : le Fidemm est de retour à Issoire

On ne change pas un programme qui gagne. Mais si quelque chose lui manquait cruellement l’année passée, on la réintègre aux festivités ! Car l’âme du Festival international de danses et de musiques du monde (Fidemm), qui se déroule chaque année à Issoire, est bel et bien de retour.

À l’occasion de cette 36e édition, qui compte bien transporter les festivaliers, pendant 6 jours, du Pays basque espagnol au Chili, en passant par Nice ou la Bolivie ; les groupes de danse folklorique réinvestissent les planches de la cité Saint-Austremoine.

"Nous avons récupéré un de nos hébergements, ce qui nous a permis de les accueillir à nouveau", se réjouit Christophe Jacob, l’organisateur de l’événement. Au total, ce sont 13 groupes d’artistes qui éblouiront les yeux des spectateurs de leurs talents, et de leurs costumes.

Temps fort de la saison estivale à Issoire, ce festival entièrement gratuit voit défiler pas moins de 20.000 personnes durant ses six jours d’animations. Et se rend aussi à la rencontre des habitants du territoire, à travers différents ateliers dans les Ehpads, ou les centres de loisirs.

Mais le cœur battant du Fidemm se situe surtout sur la place de la Montagne :

C’est comme un petit village, avec un marché d’artisanat du monde, des tables, une buvette et des stands de restauration. À partir de 18 h 30, tous les soirs, il y a des apéros musicaux, et à 21 heures, des spectacles et des concerts

, annonce Christophe Jacob.

La parade attirait énormément de monde, lors du Fidemm.  

Un programme bien chargé, dont les deux moments forts auront lieu vendredi et samedi soir, avec la venue du groupe Danceperados of Ireland, et le lendemain, de Triskeelt, groupe ardécho-celtique.

Les journées ne manqueront pas d’animations non plus. Des déambulations des groupes en centre-ville seront organisées tous les jours, à partir de 10 heures, comme chaque année ; et le square André-Roux sera investi par des ateliers de danses du monde à partir de 16 heures, de mardi à samedi.

En revanche, il n’y aura malheureusement pas de parade cette année. Un choix justifié par la difficulté de prendre en charge le public, surtout en cas de fortes chaleurs.

Elora Mazzini