Le folklore méritait une ronde

Pour ouvrir les festivités de ce cinquantième anniversaire, les organisateurs ont projeté sur les écrans de la salle de spectacle de l’Arena, mardi soir, les temps forts des festivals précédents, imprégnés d’un hommage émouvant à Jean Roche, président fondateur, Manuel Fosse et Pierre Julien Canone, entre autres figures disparues du festival.

Ils ont depuis 1973, avec les différents responsables et des milliers de bénévoles, apporté leurs pierres à l’édifice pour pérenniser au fil des ans la magie des Cultures du monde.

Didier et Juliette ont fait monter sur scène les premiers danseurs de la Bourrée gannatoise, qui accompagnaient Jean Roche en 1973 et tous ceux qui, pendant un demi-siècle, ont marqué le festival de leur empreinte.

Soirée inaugurale chargée d’émotion avec la présence, dans les gradins, de nombreux bénévoles et spectateurs, qui ont aimé cette rétrospective avant d’applaudir l’ensemble « Sopron Tanceguyttes ».

La virtuosité des musiciens hongrois a stimulé les danseurs et les danseuses, qui ont accéléré progressivement leurs pas et leurs figures pour présenter leurs cultures dans un final étourdissant. Avec son cocktail de musiques populaires et contemporaines particulièrement toniques, le groupe Zaffarancho de Colombie a invité le public à le rejoindre sur la scène et ses abords pour improviser une chorégraphie collective joyeuse et déhanchée.

Programme d’aujourd’hui. De la Guinguette à l’Arena et sur tous les espaces de la place du festival, une dizaine d’espaces attendent le public : spectacles, saveurs du monde, échanges et débats, artisans traditionnels, ateliers créatifs, ateliers danses, échanges linguistiques, « Olympiades culturelles et festival de la francophonie ». À 20 h 30, spectacle à l’Arena : Association culturelle Murales Di Orgosolo (Sardaigne) ; Ensemble Sopron Tanceguyttes (Hongrie) ; Troupe artistique des eaux du fleuve jaune (Chine) ; Compagnie Nationale de danse de Nieves Paniagua (Mexique).