Accompagner et servir de relais
Ce travail, Adèle Loubry l’a choisi. Depuis un an au Service de soins infirmiers à domicile, la jeune psychologue s’emploie à accompagner les patients et à servir de relais.
Depuis près d’un an, le Siad Livradois Forez (Service de soins infirmiers à domicile) compte une jeune psychologue dans ses rangs. Adèle Loubry a pris son poste en août 2023 et officie à mi-temps dans la structure.
C’est le premier poste d’Adèle, jeune diplômée en psychologie, titulaire d’un master spécialisé en gérontologie. Elle est employée par le Siad deux jours et demi par semaine, temps qu’elle complète par une mission dans les deux Ehpad ambertois.
« Je suis là pour accompagner les patients suivis par le Siad et l’ESA (Équipe spécialisée d’aide à domicile), explique la jeune femme. Ce sont des personnes en perte d’autonomie due à l’âge, à un accident ou encore des gens en situation de handicap. Mais je suis aussi là pour soutenir les aidants qu’ils soient des parents, des amis, des voisins… »
Ce travail auprès des personnes âgées pour la plupart, Adèle l’a choisi. C’est dans ce sens qu’elle a choisi sa spécialisation.
« J’ai une sensibilité particulière envers ces publics, confie-t-elle. Ça me tenait à cœur. Avec la population vieillissante, il y a de réels besoins. Et mon travail en Ehpad en parallèle est complémentaire. Je vois ainsi l’accompagnement à domicile et aussi en structure. Je revois parfois des gens en Ehpad que j’ai connus au début à leur domicile. »
Le travail de la psychologue s’avère particulièrement nécessaire quand « la dépendance perturbe la place qu’on a au sein de la famille, les liens, détaille Adèle. Moi, je suis là pour accompagner les gens et faire aussi un travail de relais. Je travaille avec le Clic, la DAC63, l’hôpital, la plateforme pour le répit des familles et certaines associations. Et bien sûr, j’échange avec les équipes du Siad et de l’ESA. »
Des temps sont ainsi organisés une fois par mois pour échanger, parler des maladies neuro évolutives, de certaines situations pour avoir la perception de chacun. « Un psychologue ne peut pas agir seul, souligne la jeune femme, on a besoin de ce travail en équipe. »
La jeune psychologue du Siad a décidé de travailler avec les personnes âgées.