Un bon plan pour la bonne cause : le Service catholique organise une vente au sac dans sa boutique de Tulle

Place Schorndorf, la boutique solidaire du Secours catholique organise une vente au sac les mardis et vendredis après-midi de 14 à 17 heures pendant l’été.

Le saviez-vous ? Les équipes du Secours catholique de Tulle tiennent une boutique solidaire place Schorndorf, en parallèle de leur épicerie solidaire, des cours de français, des aides au devoir et de l’accueil aux plus démunis. Jusqu’au 30 août, tous les mardis et vendredis après-midi, la boutique propose une « vente au sac ». Le sac de 30 litres y est vendu à 6 euros.

Le fonctionnement de la boutique

La boutique solidaire mobilise trois à quatre bénévoles les mardis et vendredis. Ils sont chargés de récupérer les dons, de vêtements comme d’objets propres et en bon état, puis d’effectuer un tri minutieux. Ils lavent, repassent et classent les vêtements avant de les exposer dans les rayons de la boutique. Le but ? Donner une seconde vie au textile et permettre aux personnes en situation de précarité de se fournir en vêtements - adulte ou enfant - et en linge de maison. La vente au sac permettra par ailleurs de déstocker la remise, qui doit être rénovée à la fin de l’été.« Tout le monde est le bienvenu à la boutique, explique une bénévole. Nous avons beaucoup de plaisir à aider les gens, à les accueillir avec bienveillance. »

On peut trouver, à la boutique solidaire, des vêtements, des jeux ou encore du linge de maison.Une initiative bien pensée

Les dons sont parfois refusés par la boutique, mais pas jetés pour autant. Ils sont récupérés par le Relais 23, une entreprise solidaire originaire de la Creuse, qui revalorise les tissus en chiffons ou en isolant thermique et embauche des personnes en situation de précarité. Pour les bénévoles, il est primordial de participer à cette chaîne d’entraide responsable, écologique et sociale.

 

Les bénéfices issus des ventes sont répartis par la commission des aides du Secours catholique. Cette commission aide notamment les personnes démunies à payer leurs factures d’eau ou d’électricité si elles en ont fait la demande à l’association.

Claire Soulier