Imany transcende l’Opéra de Vichy
Avec un petit retard dû à l’incendie du rideau de scène rapidement circonscrit, le spectacle d’Imany et de Voodoo Cello, ses huit violoncellistes, a bien eu lieu sur la scène de l’Opéra de Vichy, samedi, devant une salle bondée.
Lumières tamisées, fond noir, ambiance psychédélique, huit fantômes encapuchonnés, visages dissimulés, ont pris place sur la scène alors qu’Imany, dissimulée dans un habit blanc, masquée, a débuté son tour de chant. Une ambiance atypique alors que la voix grave de l’artiste interprétait, entre autres, Take me to church d’Hozier.
Puis Imany, auteure, compositrice, est apparue en habit crème satiné, aux longues tresses de couleur ocre, aux larges boucles d’oreilles et les bras couverts d’anneaux dorés. En harmonie avec ses interprétations, les danses cadencées des musiciens devenus danseurs avec leurs instruments chevillés au corps, rythmaient chaque chorégraphie.
La chanteuse, le poing en l’air, a transmis son message de paix en demandant à la salle de se lever : « Levez le poing, Vichy, pour toutes les victimes de violences militaires et de guerres ».
En fin de spectacle, Imany s’est épanchée sur son parcours, le succès de ses deux chansons Don’t be so shy et You will never know depuis 2013, « qui m’ont permis de faire une tournée internationale puis le tour du système solaire. Je voulais tellement être chanteuse », a confié l’artiste sous les applaudissements.