Doriane, l'informatique au service d'une agriculture plus durable

Une solution innovante au service de l'agriculture de demain. C'est ce que propose Doriane. Portrait d'une entreprise française qui développe des logiciels dédiés à l'innovation en agronomie, brossé par son co-managing director & co-owner, Louis Gauthier.

L'agroécologie est un concept central pour Doriane. Elle promeut l'idée d'une agriculture plus durable, qui, selon Louis Gauthier, repose sur un triptyque environnemental, social et économique. " Mieux considérer l'environnement, c'est réduire l'impact de l'agriculture en utilisant moins de produits chimiques. Socialement, il s'agit de limiter la pénibilité du travail des agriculteurs en automatisant certaines tâches. Économiquement, c'est s'assurer que la valeur créée soit bien partagée au sein de l'ensemble de la filière ", détaille-t-il. Les logiciels de Doriane contribuent à cette vision en offrant des solutions pratiques. Par exemple, en développant des variétés de plantes naturellement résistantes, en substituant les produits chimiques par des alternatives biosourcées et en adoptant des pratiques agricoles favorisant les interactions biologiques naturelles. Ces démarches permettent de réduire les intrants chimiques tout en maintenant, voire en augmentant, les rendements des cultures. 

Des pratiques que les dirigeants Louis Gauthier et son épouse ont à coeur de perpétrer lorsqu'ils reprennent les rênes de la société en 2022, avec pour objectif de transformer et d'accélérer son développement en maintenant un même leitmotiv : accompagner la transformation des acteurs de l'agri agro vers une agriculture plus durable. " Notre idée était d'aller plus loin dans la proposition de valeur pour nos clients existants, en récoltant et analysant plus de données pour construire l'agriculture de demain ", explique-t-il. Les logiciels de Doriane permettent une approche systémique, multifactorielle de l'agriculture, prenant en compte non seulement le rendement et la résistance aux maladies, mais aussi les conditions pédoclimatiques, (climat au sol ndlr), " pour cela on s'interroge sur quel est le contexte dans lequel la culture est réalisée ? Quelles sont les pratiques culturales et de quelles espèces parlons-nous ? le dirigeant poursuit, nous raisonnons en termes d'association entre une variété et un produit biosourcé et analysons les pratiques liées ", précise-t-il.  L'objectif est de promouvoir des solutions concrètes pour transformer la filiale agricole et la rendre plus responsable. Cela grâce à la création de variétés résistantes, la substitution des produits chimiques par des produits biosourcés et l'adoption de pratiques agricoles durables comme l'association de cultures. Pour Louis Gauthier, une mobilisation globale est nécessaire, " nous sommes convaincus que la transformation de l'agriculture vers un modèle plus durable ne peut se faire qu'avec l'ensemble de la filière. Nos outils permettent aux agriculteurs d'adopter de nouvelles pratiques en toute confiance, tout en garantissant leurs revenus. Nous recrutons constamment des talents en agro, data et high-tech pour renforcer notre équipe et mener à bien notre mission. " Doriane, avec ses solutions innovantes et son approche globale, se positionne ainsi comme un acteur clé de l'agriculture durable à l'échelle internationale, ouvrant la voie à des pratiques agricoles plus respectueuses de l'environnement et plus équitables pour les agriculteurs.

  Qu'ils soient en France ou ailleurs. En effet, 40% du chiffre d'affaires de Doriane est réalisé à l'export. Si Allemagne, Espagne, Italie, Pologne, Argentine, Uruguay, Canada et États-Unis sont déjà séduits, Louis Gauthier ne compte pas s'arrêter en si bon chemin. " Notre croissance future sera à l'international. Nous avons déjà une part de marché significative dans l'Hexagone mais le potentiel de développement est énorme à l'étranger ", confie-t-il. Cette ambition internationale s'accompagne de partenariats avec des acteurs locaux et la recherche publique. Doriane collabore ainsi avec des institutions telles que l'Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (INRAE) et l'Institut national de recherche en sciences et technologies du numérique (INRIA). Pour compléter son ambition internationale, en plus de ses trente collaborateurs en France, quatre à l'étranger, l'entreprise prévoit d'ouvrir davantage de filiales hors sol français d'ici deux ans et d'accroitre son effectif en dehors du pays.  

Cet article a été publié initialement sur Big Média Doriane, l'informatique au service d'une agriculture plus durable