La France demande la libération immédiate des personnes "arbitrairement détenues" en Russie, dont un Français
Paris a appelé vendredi Moscou à libérer sans délai les personnes qui sont encore "arbitrairement détenues en Russie", notamment le Français Laurent Vinatier, au lendemain d'un échange historique de prisonniers entre les autorités russes et des pays occidentaux dont les Etats-Unis et l'Allemagne.
"Nos pensées vont vers les personnes qui demeurent arbitrairement détenues en Russie, notamment notre compatriote Laurent Vinatier. La France appelle à leur libération immédiate."
La Russie et les Occidentaux ont échangé jeudi en Turquie 26 de leurs ressortissants, dont le journaliste américain Evan Gershkovich, dans le plus grand accord de libération de prisonniers depuis la fin de la Guerre froide. var _ultimedia_host = "https://www.ultimedia.com";var _ultimedia_script = document.createElement("script");_ultimedia_script.setAttribute("type", "text/javascript");_ultimedia_script.setAttribute("src", _ultimedia_host + '/js/common/visible_player.js');document.getElementsByTagName('head')[0].appendChild(_ultimedia_script);
Un reporter et un ex-Marine libérésOutre le reporter du Wall Street Journal détenu depuis mars 2023, figure également l'ex-Marine américain Paul Whelan, emprisonné pour espionnage en Russie depuis fin 2018.
"La France s'associe à l'émotion des familles et des gouvernements alliés suite à la libération de plusieurs prisonniers politiques détenus en Russie, dont Vladimir Kara-Mourza, Ilya Iachine, Oleg Orlov, Alexandra Skotchilenko, Evan Gershkovich, Paul Whelan, Alsu Kurmasheva, Rico Krieger, Patrick Schöbel et Kevin Lik."
"Elle exprime son soulagement, notamment au regard des conditions de détention auxquelles ils étaient soumis et des risques qu'elles faisaient peser sur leur santé", a-t-il ajouté, en rendant également "hommage au courage des femmes et des hommes qui, en Russie comme ailleurs, défendent la liberté de parole et d'opinion en dépit des risques encourus".
La France a de nouveau exprimé "son indignation à la suite du décès de l'opposant Alexeï Navalny en prison le 16 février 2024, dans des circonstances douteuses, "pour lequel les autorités russes doivent rendre des comptes".
Avec AFP