Suspecté d'avoir tiré des coups de feu à Saint-Santin-Cantalès, il est incarcéré en attendant son jugement

Il était question d’une situation confuse. Un homme de 29 ans aurait notamment jeté des pierres, dans un contexte de dispute. Les événements s’accélèrent ensuite, quand plusieurs personnes évoquent des coups de feu. Des témoins disent avoir entendu une déflagration. Une femme, qui a prévenu la gendarmerie, parle de trois coups de feu. Suffisant pour déclencher un gros dispositif de gendarmerie, avec une quinzaine de militaires.

Les gendarmes ont ensuite retrouvé l’homme errant dans la rue, sans arme. Il a aussitôt été interpellé, samedi 3 août au matin, puis placé en garde à vue. Connu des services de gendarmerie, il aurait également forcé une maison des alentours.

Déféré ce lundi 5 août au matin, il fera l’objet d’une comparution à délai différé et sera jugé par le tribunal d’Aurillac le 27 septembre. Il a été placé en détention provisoire par le juge des libertés et de la détention.

Cet homme de 29 ans est poursuivi pour deux infractions. Dans les deux cas, il s’agit de violences volontaires, aggravées par l’usage d’une arme et par le fait qu’elles auraient été commises en état d’ivresse, et sous l’emprise de cocaïne. L’une des infractions a entraîné une incapacité de travail supérieure à huit jours, l’autre inférieure à huit jours. « La peine maximum qu’il encourt est de dix ans d’emprisonnement », précise Paolo Giambiasi, procureur de la République d’Aurillac. 

Romain Blanc (avec Pierre Chambaud)