Un 80 e anniversaire très suivi
C’est certainement à cause de leur isolement au cœur d’un relief très accidenté, aux voies de communication étroites que les villages de Roussines, des Vergnes et des Monts, situés au pied du massif forestier de La Goursole, avaient été choisis pour rassembler plusieurs groupes de FFI comprenant entre 140 et 150 maquisards. La plupart de ces jeunes gens, réfractaires au STO, n’étaient pas encore formés au combat et au maniement des armes.
Le maire de Chard très impliquéSerge Perrier, le maire de la commune de Chard, est né et habite dans le secteur. Il connaît sur le bout des doigts cette histoire du 27 juillet 1944 qu’il raconte chaque année à tous les fidèles de la manifestation venus se recueillir devant la stèle érigée à la mémoire des 26 hommes qui sont tombés sous les balles allemandes ou en déportation. Ce qui inquiète l’élu, c’est l’état du monde actuel embrasé par de nombreux conflits qui mettent en péril la paix mondiale. Car l’Histoire est souvent un éternel recommencement qui a perdu la mémoire.
Les élus des Hautes Combrailles et d’ailleurs, les anciens combattants et les porte-drapeaux étaient nombreux (*) à participer à cette commémoration rythmée par les chorales de Chard et de Mainsat. De nombreuses gerbes ont été déposées au pied du monument.
(*) Etaient présents : le secrétaire général de la préfecture, Jean-Jacques Lozach, sénateur, Valérie Simonet, présidente du Conseil Départemental, Jérémie Sauty, conseiller départemental, Gérard Guyonnet, président de la Com-com Marche et Combraille en Aquitaine, de nombreux maires et élus, M. Pichaud de l’UDAC représentant le président des Anciens Combattants, des représentants de la gendarmerie nationale de Guéret, Aubusson et Auzances-Crocq-Bellegarde, Michel Januel, délégué général du Souvenir français pour la Creuse.