Une semaine pour faire passer la ville d'Aurillac en mode Festival de théâtre de rue : "On en remue du matériel"

Un millier de barrières, plus de 600 tables, une vingtaine de chalets… les membres de la cellule technique du festival de théâtre de rue ne sont pas au bout de leur peine. « On en remue du matériel », s’amuse Christian Ernest, responsable de la cellule. Ils sont une trentaine à être mobilisés depuis lundi 5 août pour faire passer la ville en mode festival. Et ils seront accompagnés par les régisseurs de l’association Éclat qui organise la manifestation. Cinq régisseurs à la logistique, plus les soixante-quinze qui arrivent à partir du 5 août et jusqu’à la semaine suivante.

Les premiers s’affairent déjà sous la chaleur. Ils installent la cellule technique au niveau du gymnase Labro pour trois semaines. Pour Cédric Ginouvès, directeur technique du Festival, ce lieu de dialogue est primordial. C’est une collaboration de longue date. « Éclat et l’équipe de la mairie d’Aurillac travaillent ensemble quasiment depuis la création du festival », raconte-t-il.

La mission est de taille. « C’est le début de la métamorphose de la ville », explique Cédric Ginouvès. D’ici mardi 13 août, il faudra installer toutes les barrières nécessaires à la clôture de la ville et des 140 lieux de spectacles, mettre en place les toilettes, douches et points d’eau. Deux plombiers et deux électriciens de la cellule technique aident à répondre aux besoins des compagnies, jusqu’à la dernière minute.

 C’est ce qui fait le charme du théâtre de rue, il faut constamment trouver des solutions

Pour éviter au maximum les mauvaises surprises, ils ont anticipé. Des banderoles orange ont déjà été positionnées pour interdire le stationnement sur certaines zones.

Cédric Ginouvès, directeur technique du festival, et Christian Ernest, responsable de la cellule technique, travaillent ensemble chaque année pour équiper la ville Jeux olympiques et paralympiques obligent, le théâtre de rue est avancé d’une semaine dans le calendrier estival : il aura lieu du 14 au 17 août. Et ce petit décalage va demander du travail aux techniciens. Les gradins et autres matériels utilisés sur d’autres manifestations devront être tout de suite réinstallés sur les lieux de spectacle. « D’habitude, on a une semaine d’avance par rapport aux autres événements. » Le week-end s’annonce donc chargé, avec, en plus, la mise en place du camping de la Ponétie à partir du vendredi 9.L’ouvrage est énorme, mais le jeu en vaut la chandelle. « On arrive à fermer tout un centre-ville, s’enthousiasme Cédric Ginouvès, une fois que c’est fait, c’est exceptionnel. »

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Mona Bru